• INUTILE QUE MACRON FASSE DU ZÈLE AVEC LE CORONAVIRUS

    Récit de mon ahurissant aller et retour en avion Toulouse-Paris

    L'auteur

    Communicant. Fondateur des Gilets jaunes

    16 mai

    6 h 10 : arrivée à l’aéroport de Toulouse. Toute les entrées du parking sont fermées sauf une. Donc tout le monde doit appuyer sur le même bouton ! Super le « geste barrière »

    Les lumières sont éteintes. Impossible de voir où je marche, seul le panneau de sortie me guide comme un phare. Très bien pour se fouler la cheville ! Heureusement le parking est vide. Idem à l’aérogare. Il n’y a qu’un seul vol aujourd’hui. Après la sécurité, étrangement bien plus légère que d’habitude, rien à boire ! Les distributeurs sont… vides !

    7 h 10 : embarquement. L’hôtesse me parle, dégoûtée. Elle se plaint que le retour des vols à la normale est prévu pour… mars 2021 ! Et à Noël 2020, ce sera 70 % ! Elle explique que l’air des avions est renouvelé et filtré en permanence, avec le même système de désinfection que les blocs opératoires, et que faire rouler les métros en clouant les avions au sol est démentiel, et va coûter des milliers d’emplois et des milliards à l’État. Et donc à nous tous… Elle conclut : « gouvernement de merde débile ».

    7 h 30 : embarquement terminé. Un tiers des sièges sont occupés. Limite des 100 km oblige, et donc perte d’exploitation, estimée par l’hôtesse pour ce vol aller et retour à  30 000 euros. « C’est l’État qui paye » comme disait le percepteur Macron…

    7 h 50 : Panne informatique nationale du réseau Air France ! 10 mn de retard « au moins ». Pays du tiers-monde disait quelqu’un ?

    En attendant, je suffoque dans ce maudit masque (totalement inutile dans un avion presque vide me dit l’hôtesse, en ajoutant : « mais vous devez le garder sinon on vous débarque a dit la DGAC »). Ça tombe bien, un membre de ma famille y a des responsabilités… Il va m’entendre.

    8 h 33 : le « système informatique national » est toujours en panne. Il attendent qu’une personne compétente soit envoyée… de Bombay ?

    Devant moi un couple d’Anglais. Ils vont rater leur correspondance pour rentrer à Londres sur autorisation spéciale de leur gouvernement après avoir été bloqués deux mois en France… « Never again in this mad country ! »…

    9 h 30 : l’avion part enfin. La plupart des passagers ont enlevé leur masque. Les gens étouffaient. Les hôtesses (qui s’ennuient, car plus de service à bord) font semblant de ne rien voir, l’odeur étrange qui flottait dans l’avion (désinfection du système de filtration ? Désinfection des zones de service par une hôtesse ?) s’est renforcée de façon très notable et donne la migraine.

    10 h 30 : arrivée à Paris Charles de Gaulle… Toujours rien à boire et aucun contrôle de température (contrairement au départ), alors que rien n’indique d’où je viens. Je me retrouve dans le (léger) flot des passagers de plusieurs avions qui entrent en salle de livraison des bagages. Le gouvernement raconte toujours n’importe quoi. Le plus grand aéroport d’Europe est presque vide comparé à « avant ». C’est presque angoissant.

    La police vérifie les attestations à la sortie, mais de façon cool. Pas d’excès de zèle. Mais il faut dire aussi que les papiers que je présente ne sont pas de nature à souffrir la moindre discussion… ouf ! Dehors ! Je peux retirer le masque, bien que je sois l’un des seuls à le faire. Les « résistants » se sourient sous les regards désapprobateurs de la faune locale.

    11 h : Pour commander un Uber c’est une vraie galère. 25 minutes d’attente. Il doit venir d’ailleurs pour aller à l’aéroport, il n’y en a plus en attente comme d’habitude, parce qu’il n’y a plus assez de clients. Le chauffeur pleure, littéralement, au sens propre, qu’il a tout perdu et repart vivre en Tunisie. Il y trouvera facilement du travail, me dit-il, en précisant qu’il veut repartir très vite avant que la crise de l’emploi en France ne pousse ses compatriotes à faire de même ! Le Coronavirus serait-il le déclencheur d’un début de « retournement » de l’immigration ?

    12 h 05 : arrivée vers chez mon client, que manger ? Tout est fermé et pas de vente à emporter en vue.

    Je suis frappé de voir qu’ici de nombreuses personnes seules dans leur véhicule portent un masque… Ça me semble d’une stupidité absolue… On est censé se contaminer soi-même dans sa propre voiture ? J’avais bien vu ça une ou deux fois dans ma campagne, mais cela faisait l’objet de ricanements généralisés.

    En dehors de ça, la région parisienne semble beaucoup plus cool et beaucoup moins stressante que d’habitude… étonnant … Tant mieux !

    13 h : au boulot !

    17 h 35 : Arrivé dans un des hôtels de Roissy Charles-de-Gaulle. Dans le hall je reste incrédule devant le remplissage du tableau d’affichage des arrivées et des départs : il semble pourtant que les frontières sont fermées… Il y a quelqu’un qui ment quelque part, pour changer…

    Impossible de rentrer aujourd’hui, puisqu’il n’y a qu’un seul vol Paris-Toulouse le matin, ces jours-ci. Je dois donc repartir demain… Merci beaucoup à ce gouvernement qui me fait dépenser de l’argent supplémentaire. La chambre pourrait être calme et silencieuse. Mais la climatisation fait un boucan d’enfer et il n’est pas possible de la couper. Je proteste auprès de la réception. On m’indique que c’est pour aérer la pièce vu que les fenêtres ne s’ouvrent pas et qu’il est impossible de la couper « pour que le virus ne puisse pas stagner ». C’est du n’importe quoi, en somme l’hôtel confirme que le confinement, c’est dangereux… Je ris jaune… La nuit sera bruyante.

    19 h 00 : Pour manger à l’hôtel, une seule possibilité. Faire la queue pendant environ une heure devant un guichet pour commander une pizza, puis aller faire la queue de l’autre côté du hall à un autre guichet pour prendre la pizza. Tout le monde se croise dans tous les sens et sans masque, visiblement les gens, tout comme moi, ne le supportent plus, deux pompiers et quatre agents de sécurité adossés à un bar (fermé) regardent tout cela en rigolant… La peur du virus serait-elle enfin en train de disparaître ?

    Je remarque une très importante présence de touristes américains. J’avoue une certaine surprise, je ne comprends pas trop. Il y a encore quelque chose de bizarre là-dedans.

    23 h 40 : cherche colt S&Wmagnum 44 ou fusil cal 12 à canon scié pour exploser un climatiseur. Faire offre, merci.

    17 mai

    7 h 50 : Mal de gorge et de tête ; si cette saleté de climatisation ne tournait pas à fond ! Si j’étais parano je me dirais « ça y est, c’est la zone rouge, je va être mouru ! ».

    Métroval, le métro interne de CDG fonctionne toujours. Un wagon est bondé… je suis seul dans l’autre. Va comprendre…

    Contrairement à Toulouse hier, la police est présente pour contrôler les attestations, avant même le départ, au niveau des contrôles de sécurité…

    Les toilettes du terminal sont repoussantes… les chasses d’eau électroniques ne fonctionnent plus.

    Sur le tableau sont affichés tout les vol intérieurs d’Air France pour la journée… 8 ! Je repense à l’hôtesse d’hier… cette compagnie suffoque ! Ceci dit le Covid en est-il le seul responsable? Avant même l’embarquement, 40 minutes de retard sont annoncées !

    9 h 28 : l’hôtesse d’embarquement proteste « bon sang mais c’est quoi ça ! Le logiciel ne se lance pas. On a 10 vols par jour ! Entre ça et la panne générale d’hier, on va pouvoir répondre normalement ? » Oupsss… pas rassurant. Ils se demandent dans quel ordre faire l’embarquement. Je sors ma carte d’handicapé et je vais m’asseoir dans l’avion pendant qu’ils débattent… de comment ils font pour les autres passagers…

    Les « Sky priority » ne sont plus reconnus. Ils râlent pour avoir des dédommagements. J’attend loooooongtemps dans l’avion les premiers passagers. Le retard s’accumule…

    10 h 30 : Enfin l’avion se met en mouvement. Encore moins de monde qu’hier : à peine 50 passagers… Votre argent décolle…

    11 h 30 : Toulouse ! Premier geste : foutre ce maudit masque dans ma poche. C’est pas demain la veille que je remettrai une pareille merde ! D’ailleurs il est visible, à ce seul critère, que je ne suis plus à Paris. Cet affreux accessoire est bien moins présent, puis disparaît totalement une fois l’agglomération quittée. Bonjour le Tarn-et-Garonne (3 morts « officiels » du Covid-19 dont deux « expédiés » du Grand Est, et un qui est « classé » mort Covid parce qu’il était en « quatorzaine » de surveillance lorsqu’il est tombé de son échelle et s’est brisé le crâne en montant sur son toit)…

    Tel était le récit de l’incroyable équipée d’un forestier dans le terrible et dangereux monde de la zone rouge !

    En conclusion : tout ça est un vrai foutoir. L’incompétence et les « flottements » du gouvernement se sont répercutés dans un pays entier qui ne sait plus sur quel pied danser. Il n’y a pas de pilote dans l’avion. Dites M. Poutine, vous faites quoi dans deux ans ?

    Franck Buhler


  • Commentaires

    1
    Lundi 18 Mai 2020 à 20:20

    Tout ce bordel pour une pseudo-pandémie qui n’est en réalité qu’une mascarade et une imposture, compte tenu du nombre de victimes à peine aussi important que la grippe saisonnière,et que cela étant facile de gonfler le chiffre avec les morts naturels ...
    Alors à qui profite cette lamentable affaire ? L’avenir nous le dira car pour l’instant c’est le grand mystère.
    Par contre ce qui est certain , c’est que nous avons, grandeur nature, la preuve que la France est dirigée par des crétins et des nuls pervers

    VOIR DES GENS DU GOUVERNEMENT QUI NE SONT RIEN !

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