Angela Merkel elle-même aurait demandé à son homologue américain un allègement des restrictions existantes sur les exportations de gaz de schiste. L’a-t-elle réellement fait ou lui a-t-on soufflé ? Toujours est-il qu’un assouplissement pourrait s’inscrire dans le cadre du Partenariat transatlantique de commerce et d’investissement (TTIP, en anglais).
« Les promoteurs du TTIP assurent qu’un tel accord aurait un effet très bénéfique sur l’activité économique et l’emploi des deux côtés de l’Atlantique, mais celui-ci n’en suscite pas moins de nombreuses réticences. Les révélations sur l’espionnage de la National Security Agency (NSA) en Europe et les soupçons selon lesquels un tel pacte profiterait essentiellement aux grandes entreprises multinationales ont ainsi freiné les négociations. »
Pour lever les doutes et les craintes, « Barack Obama et Manuel Barroso ont insisté sur le gaz de schiste, et sur les possibilités pour l’Europe d’avoir recours au gaz américain. » Les freins liés à la liquéfaction sont évoqués mais comme je l’avais mentionné dans un article sur le gaz de schiste, GDF a obtenu une licence pour l’implantation d’une usine de liquéfaction en Louisiane. Les soi-disant obstacles pourraient donc n’être que de la poudre aux yeux.
Source: Euractiv, Le gaz de schiste au cœur du sommet UE-USA