• La nouvelle chanson de Macron : « Je suis un patriote de notre agriculture ! »

    « C’est la même chanson », chantait Cloclo. Pas tout à fait, ce ne sont jamais les mêmes paroles, mais écoutez attentivement, la chanson de Macron est toujours la même. En voici le refrain : « Regardez-moi, écoutez-moi, moi qui sais tout, qui suis votre guide, celui qui vous veut du bien. Et surtout n’écoutez pas ces vilains gilets jaunes, ne les regardez même pas ! »

    Vendredi, c’était la gentillette romance écolo en recevant à l’Élysée, urgence ô combien impérieuse, Greta Thunberg, 16 ans, l’illuminée de la lutte contre le réchauffement climatique. « Regardez comme j’aime l’écologie, combien je pense au climat des “territoires” où vivront vos enfants », semblait-il dire au peuple écolo-bobo.

    Il y a quelques jours, c’était Brigitte Macron qui fredonnait « Je pense qu’il faut qu’on se parle, qu’on se réconcilie, parce que, franchement, on a tout à faire ensemble ». Sous la houlette de mon clairvoyant mari, me semblait-elle sous-entendre. « Il faut qu’on soit tous ensemble », a précisé madame Macron, empruntant une vieille ritournelle bien connue. « La culture française est une des cultures les plus extraordinaires au monde. Il faut qu’on soit fier. On a un pays qui est beau, qui a une culture incroyable, qui a une humanité incroyable, qui sait aussi être généreux envers l’autre », a-t-elle ajouté. J’en étais resté à « l’art français, moi je ne l’ai jamais vu ». Virage à 180°. « Nous vous aimons, mon mari et moi », nous chantait-elle. Peut-être que le couple régnant aime même les fainéants, les illettrés, les réfractaires au changement. Cependant, les lépreux antimondialistes et les gilets jaunes resteraient maintenus à l’écart de l’humanité normale.

    Samedi, nouveau refrain au Salon de l’agriculture. « Je suis un patriote de notre agriculture […] Je sais tout ce qui fait notre fierté mais cette force de nos territoires ne serait pas la même sans l’Europe. » Macron patriote ! Macron au chevet de l’agriculteur désespéré qui regarde le nœud coulant pendu à la poutre de sa grange.

    Toutes ces multiples diversions, c’est la même chanson. Il s’agit de couvrir la voix des gilets jaunes, la voix de la France périphérique, la voix de la France profonde, la voix du peuple qui refuse d’être enterré vivant, la voix du peuple qui refuse de croire aux lendemains macroniens qui chanteraient.

    Après la répression sévère, samedi après samedi – sans doute du jamais-vu depuis la guerre d’Algérie -, après le flop retentissant des foulards rouges, après avoir essayé de faire passer tous les manifestants pour des antisémites, la représentation théâtrale continue, spectacle permanent.

    Le public est clairsemé, somnolent mais, comme disait le prédécesseur de Macron, c’est l’État qui paye.

    Jean-Charles Mignard

    Source : http://bvoltaire.fr


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  • En France, ce n'est pas le roi qui change le peuple, c'est le peuple qui change le roi

      

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  • Mytho, sale gosse ou barbouze d’opérette ? Alexandre Benalla dort en prison…


    Décidément, tout cela est du grand n’importe quoi. Voilà donc Alexandre Benalla et son ami Vincent Crase sous les verrous pour avoir tchatché, le 26 juillet dernier, alors qu’ils avaient l’interdiction d’entrer en contact. Faute grave constituant une violation de leur contrôle judiciaire et motivant la demande du parquet de les placer en détention… sept mois plus tard.

    On fera remarquer, au passage, que la Justice, déjà fort encombrée d’histoires de corne à cul, est également chargée d’instruire contre Mediapart, la machine à balancer du chafouin Plenel qui a diffusé – par quel miracle ? – le contenu de la conversation entre les deux compères. Violation de la vie privée, disent leurs défenseurs. Au point où on en est, pourquoi pas…

    En toile de fond, les sénateurs, furibards. On dirait des parents dépassés par leur progéniture : le sale gosse Benalla, mythomane à ses heures, garde du corps devenu barbouze au petit pied, passe son temps à leur tirer la langue et faire des doigts d’honneur. On lui demande de jurer ? Il jure, crache par terre s’il le faut. Il parle poliment : oui monsieur, non monsieur… costume cravate, passeport diplomatique, pistolet à bouchon, Le Caire, nid d’espions… Benalla, c’est Dujardin à l’Élysée.

    Devraient faire appel à Super Nanny, les sénateurs. Je vous refais le pitch : « Débordés par Alexandre Benalla, ces enquêteurs ne savent plus quoi faire pour retrouver leur autorité et l’harmonie au sein de leur commission. Super Nanny va leur venir en aide pendant une semaine. » Ou plus.

    La prison n’est pas la solution. Comme la raclée, elle signe l’impuissance et nos députés, rappelons-le, ont voté l’interdiction de la fessée. Peut-être devrait-on, alors, rétablir le pilori ? En l’écrivant, je me dis que c’est une bonne idée. Je suis sûre que pouvoir jeter des œufs pourris, des tomates avariées et des peaux de saucisson à tel ou tel exposé place de la République serait de nature à calmer les gilets jaunes.

    Je m’égare…

    Le garçon dévoué est ingérable et si Benalla a la grosse tête, c’est bien à ses mentors – nombreux – qu’il le doit. Faut-il rappeler qu’il a été couvé, dès l’adolescence, dans le service d’ordre du Parti socialiste avant de connaître la consécration, à 25 ans, comme responsable de la sécurité de la campagne d’Emmanuel Macron, puis l’apothéose, à 27, en suivant le nouveau Président à l’Élysée ? Appartement de fonction quai Branly, voiture avec chauffeur, téléphone ultra-sécurisé, passeports diplomatiques, intronisation à la Grande Loge nationale française (GLNF qui, depuis, se pince le nez).

    C’est beau, c’est grand, c’est très rapide…

    À se demander si cette fulgurante ascension d’une figure de la diversité ne cacherait pas une manipulation qui s’est emballée. Comme Pinocchio, la marionnette Benalla aurait-elle cru pouvoir se passer des tireurs de ficelles ?

    Seule certitude : on est toujours dans le Grand-Guignol.

    Marie Delarue

    Source : http://bvoltaire.fr


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  • Profanations, provocations : ils ont ouvert la boîte de Pandore

    La multiplication des profanations d’églises et des symboles sacrés de notre terre chrétienne, tout comme la montée des provocations antisémites, sont le résultat d’une politique menée depuis quarante ans, alimentée par l'intelligentsia de gauche et aggravée par l'activisme gauchiste, marquée par le reniement de ce que nous sommes, la glissade incessante vers le laxisme, la déchristianisation de notre société, la sécularisation punitive de notre morale collective et la marche forcée vers le pire des mondes.

    La bien-pensance qui aboie et désigne déjà les coupables en montrant de son doigt ganté les vecteurs pathogènes de la « lèpre nationaliste », prélude à une probable chasse aux sorcières dont la création d'une commission d’enquête parlementaire sur « l'extrême droite » n'est qu'une entrée en matière, tente de faire oublier ses responsabilités en dénonçant les effets dont elle chérit pourtant les causes, pour reprendre le mot de Bossuet.

    En appelant à la mobilisation, le Système et les partis qui s'en veulent les piliers de force veulent détourner les regards et espèrent pouvoir se dédouaner à bon compte.

    Ces responsabilités sont totales.

    • Responsabilité de tous les gouvernements depuis quarante ans dans la montée incessante de l'immigration qui a détruit petit à petit notre cohésion nationale et défait nos équilibres sociaux.
    • Responsabilité dans la dégradation de l'esprit civique et de la force de nos lois.
    • Responsabilité dans le déferlement de la délinquance, des violences et de la sauvagerie.
    • Responsabilité dans la montée de la désobéissance civile.
    • Responsabilité dans l'effondrement des valeurs civilisationnelles et le désarmement moral de la France.
    • Responsabilité de l'ouverture de la boîte de Pandore de la totale permissivité et de l'interdiction d'interdire.

    Avec le Parti de la France aux responsabilités, c'est une politique de tolérance zéro qui sera appliquée. Sans aucune faiblesse. Sans aucune dérogation. Sans aucun état d’âme.

    Jean-François Touzé - Délégué national du Parti de la France aux Études et argumentaire


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  • Séance d'enrichissement culturel par des chances pour la France dans le métro d'Hidalgo


     

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