• EXCLUSIF. Benjamin Griveaux et les « abrutis »

    Les municipales parisiennes, « c'est pas la cantonale de Vesoul ! Vous croyez quoi, qu'on tricote ? » 
     
     
    Il y a quelques semaines, Benjamin Griveaux exposait en privé les dessous de la bataille.
    L'épreuve de la désignation par LREM semblait une formalité et l'assentiment d'Emmanuel Macronacquis : « Je sais exactement ce que l'on va faire et sur quel calendrier, mais ça, c'est entre le président et moi. [...]
    Tout cela est très réfléchi depuis le début. [...] Qui tient Bournazel [élu parisien, membre d'Agir, candidat pour 2020] par les c... depuis le début, si ce n'est moi ? Pourquoi est-ce qu'on fait entrer [Franck] Riester [Agir] au gouvernement ? Pour tenir les mecs d'Agir, tout cela n'est pas le fruit du hasard ! »
    Si c'est le cas, pourquoi le président a-t-il semblé encourager le candidat Cédric Villani  ? « Emmanuel [Macron] m'envoie des SMS en disant : Cédric n'a pas compris ce que je lui ai dit. »
    De toute façon, « Cédric, il n'a pas les épaules pour encaisser une campagne de cette nature. Il ne verra pas venir les balles, il va se faire désosser ! »
    Tâche que la commission d'investiture de LREM semble avoir déjà accomplie en toute indépendance, bien sûr.
     
    Chaque jour « un abruti »


    Inquiet de la floraison de candidats à l'investiture, le député de Paris s'est aussi lâché sur ses compétiteurs : « Il y a un abruti chaque jour qui dit qu'il veut être maire de Paris. » 
    Avant de tailler un costume à chacun de ses adversaires alors en lice : « [Hugues] Renson, c'est un fils de p…, on le sait depuis le premier jour. Mounir [Mahjoubi]… bon… no comment. » 
    Malgré son inimitié universelle, Benjamin Griveaux accordait quand même à Cédric Villani quelques qualités, notamment d'être « quand même plus intelligent que les autres ».
     On ne s'étonnera pas que les « abrutis », informés des propos tenus à leur endroit par l'ancien porte-parole du gouvernement, traînent des pieds pour se ranger derrière sa candidature devenue officielle… 

    Prendre des voix à droite

    La stratégie pour gagner Paris, exposée par le candidat avant même de recevoir l'investiture, ne manquera pas d'apparaître assez contre-intuitive aux observateurs de la vie politique : « Contrairement à ce que racontent tous les abrutis depuis vingt ans, Paris ne se gagne pas à gauche, mais ça se gagne au centre. 
    Et pour gagner au centre, il faut prendre des voix à droite [...] Les gens qui sont d'accord avec moi sont Bertrand Delanoë et Philippe Grangeon, qui ont vaguement gagné des campagnes à Paris. » Anne Hidalgo doit se frotter les mains…

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  • Quartier Interdit avec Alexandre Langlois. Révélations du policier sanctionné par Castaner



    QG TV 


    Alexandre Langlois fait l'objet d'une exclusion temporaire de six mois dans la police nationale après avoir révélé en interne et à la presse un certain nombre d'éléments graves au sujet du ministère du l'Intérieur.
    Suicides, agressions sexuelles, falsifications de chiffres, gazs lacrymogènes toxiques, le policier dit tout.

    Pour aider Alexandre Langlois : https://www.lepotcommun.fr/pot/4dq0qpnd

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  • L’enseigne Tati disparaît.L’enseigne Tati disparaît.

    « La célèbre enseigne Tati va quasiment disparaître et seul le magasin parisien situé boulevard de Rochechouart sera conservé.
    Les 92 autres seront fermés ou basculés sous l’enseigne Gifi »…

    C’est toute une époque qui se termine.
    D’ailleurs, à ce rythme, il y a aussi de quoi s’inquiéter sérieusement pour l’enseigne Gifi dont je vois de moins en mois la valeur ajoutée face à une chaîne concurrente qui est en plein développement et nommée Action, le solder venu des Pays-Bas, aux prix imbattables.
    En face de chaque Gifi s’installe un Action.
    Action déborde de monde, et les Gifi se vident.
    Sans changement et sans montée en gamme, ce qui arrive à Tati risque de préfigurer ce qui va se passer d’ici deux à trois ans pour Gifi.
    L’économie d’en bas ne trompe pas. 
    Observation en vrai de ce qu’il se passe permet de mieux anticiper.

    Charles SANNAT

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  • Contrôle renforcé, sanctions... les chômeurs se rebiffent !

     

    «Les chômeurs vont sortir des listes de Pôle Emploi. On ne les verra plus nulle part. Ça va les écraser.» Au micro, devant une poignée de syndicalistes et militants rassemblés, ce lundi, devant le Conseil d’Etat, à Paris, Rose-Marie Péchallat, de l’association Recours Radiation ne décolère pas. Sous l’impulsion de l’union syndicale Solidaires, elle est venue, avec d’autres associations de défense des chômeurs et des syndicats (AC !, APEIS, MNCP, CNTPEP-CGT, CIP-IdF, CIP-MP, Solidaires SUD Emploi, SUD Culture et Médias Solidaires), déposer un recours, devant la plus haute juridiction administrative, contre un décret portant sur le contrôle des demandeurs d’emploi. 

    Paru fin 2018, dans le cadre de la loi «avenir professionnel», ce dernier a précisé la nouvelle échelle de sanctions pour les chômeurs qui auraient «manqué» à leurs obligations. A l’époque, le gouvernement a défendu une nécessaire réforme, pour rendre cette échelle «plus cohérente». Mais ses détracteurs dénoncent, eux, une «soumission au travail forcé» via le renforcement des contrôles et la mise en place d’une «automatisation des règles de sanction» des privés d’emploi. 

    Dans les faits, le texte prévoit qu’en cas d’insuffisance de recherche d’emploi – comme le refus à deux reprises de deux «offres raisonnables d’emploi» par exemple – l’allocation-chômage puisse être «supprimée», et ce dès le premier manquement. Surtout, cette suppression peut désormais être décidée directement par Pôle Emploi, là où, auparavant, il ne pouvait y avoir que «suspension», décidée, uniquement, par les préfets. Un changement «inadmissible» pour Rose-Marie Péchallat, qui conteste que «Pôle Emploi soit juge et partie en étant celui qui indemnise et sanctionne». «Tout passe par Pôle Emploi qui devient hégémonique», abonde un représentant de SUD emploi, également présent au rassemblement. 

    C’est d’ailleurs, en partie, sur cet argument que les requérants ont appuyé leurs recours. «De plus, ce décret repose sur un flou complet. Qu’est-ce que c’est une "recherche active" ? Une "offre raisonnable d’emploi" ? Sur un plan juridique, cela ne veut rien dire. On laisse la place à l’arbitraire», ajoute Elie Lambert, de l’union syndicale Solidaires. Le syndicaliste dénonce un «texte destructeur» qui vise à «faire disparaître les indésirables» de la courbe du chômage.
    «Travailleurs corvéables à merci» 

    Une «invisibilisation» qui a déjà commencé, assure Rose-Marie Pechallat, ex-conseillère Pôle Emploi qui anime désormais un site internet venant en aide aux chômeurs en proie à des difficultés administratives avec l’agence de placement et d’indemnisation. «Avec ce décret, explique-t-elle, les chômeurs sont infantilisés et considérés comme coupables a priori. Beaucoup ne veulent plus aller à Pôle Emploi, ils ont peur d’être sanctionnés. Dès qu’il s’agit de s’adresser à un conseiller, ils sont angoissés. Le risque, c’est qu’ils ne viennent plus taper à la porte de Pôle Emploi.» Même discours de Véronique Ravier, de la CIP qui s’inquiète également de l’émergence d’une «société à deux couches». Avec, d’un côté, les salariés, «passés par des grandes écoles», qui pourront choisir leur parcours professionnel, et de l’autre, les «travailleurs corvéables à merci», qui ne pourront plus refuser de postes, et n’auront «plus le droit de réfléchir à leur avenir». 

    Pour Claire Pauchet, du MNCP, le Mouvement national des chômeurs et précaires, «les chômeurs ont l’impression de ne pas être des citoyens. Ils ne sont jamais entendus». Et ils ne sont, selon un représentant de SUD emploi, pas les seuls à souffrir de la réforme. «Pour nous, les agents de Pôle Emploi, c’est incohérent, brutal, violent», explique le syndicaliste qui pointe une «déshumanisation» de l’accompagnement des chômeurs. Place désormais à la bataille juridique. Selon Elie Lambert, de Solidaires, elle devrait durer, «en théorie», un mois, mais les délais pourraient être allongés, compte tenu de la période estivale. Objectif ? «Si on ne peut faire tomber ce décret en totalité, on espère au moins faire supprimer les points les plus scandaleux», explique le syndicaliste. 

    Amandine Cailhol 
    Source : https://www.liberation.fr/france/

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  • La culture subventionnée dans les villes de Province est celle d'un pays occupé


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