• Quand Castaner soutient financièrement un prédateur sexuel, médecin au sein de la police

     
    Alexandre Langlois fait l'objet d'une exclusion temporaire de six mois dans la police nationale après avoir révélé en interne et à la presse un certain nombre d'éléments graves au sujet du ministère du l'Intérieur. Suicides, agressions sexuelles, falsifications de chiffres, gaz lacrymogènes toxiques, le policier dit tout.

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  • CHU de Poitiers : la RH conseille aux salariés qui n’en peuvent plus de "prendre une corde"


    Ce 19 juillet, à Poitiers, une trentaine de salarié.e.s du bio-nettoyage du CHU manifestaient devant la mairie avec la CGT : soumis.es à des pressions psychologiques de la part de leurs responsables, ils et elles essuient aussi des insultes au quotidien.
    vendredi 19 juillet
     
     
    L’hôpital public part en morceaux sous les coups répétés des politiques publiques de santé.
     
    Et comme partout, ce sont les personnels qui en font les frais : personnels soignants et d’entretien.
     
    Le management se durcit et, bien sûr, les plus précaires sont en première ligne.
    Au CHU les personnels du bio-nettoyage font face à cette situation délétère sans avoir aucune protection : ils sont non titulaires et la Direction exclut toute titularisation.
    Et au mépris institutionnel s’ajoute le mépris de leur hiérarchie directe.
    Le communiqué du syndicat mentionne ainsi les insultes adressées aux personnels du bio-nettoyage - "tu fais du travail de merde, donc je te parle comme une merde" - ainsi que les remarques bassement cyniques et abjectes de la responsable qui conseille aux personnels qui n’en peuvent plus de "prendre une corde".
    La Direction du CHU a été plusieurs fois alertée, et au bout de plusieurs mois, elle a lancé une enquête administrative mais sans prendre les faits très au sérieux.
    Cette désinvolture montre à quel point le management par la violence et le cynisme sont en train de devenir la norme dans le secteur et, au-delà, dans l’ensemble de la fonction publique.
    Les personnels du bio-nettoyage étaient donc en grève ce vendredi, pour revendiquer le droit de travailler dans des conditions dignes ainsi que pour exiger une augmentation des effectifs.
    A tous les étages, c’est l’ensemble de l’hôpital public qui est menacé et il faut dénoncer le cynisme des directions qui placent à des postes de décision des cheffaillons méprisants pour oeuvrer à la destruction psychologique des personnels comme à la destruction du service public de la Santé.
     
    Crédits photo : Henry Girard
     

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  • Tout va très bien, Mme la marquise…




    Ouf ! La presse de ce matin nous offre l’image d’un pays que les nuages quittent.
    Seule la canicule qui vient, tellement étonnante à la mi-juillet, va porter l’attention sur la seule crainte qui vaille, celle du terrible réchauffement climatique contre lequel il faut mobiliser notre énergie… renouvelable, bien sûr. 

    En revanche, l’enquête de l’Assemblée Nationale a conclu que les repas fastueux de son ancien président étaient bien professionnels, et non réservés aux amis. 
    Il est vrai qu’il est assez rare que l’on confie une enquête aux complices objectifs d’une faute, à une institution, en l’occurrence qui a organisé ces banquets, et qui est aujourd’hui présidée par un ami politique de M. de Rugy, dont l’intégrité ne fait pas le moindre doute…. puisqu’il a été élu en raison de sa soumission particulière au Président de la République par l’assemblée de godillots propulsés à l’aveugle  au Palais Bourbon par les Français en 2017… 

    Sauf miracle, il serait paradoxal qu’on puisse voir très clair dans cette purée de caviar. 
    Caviarder était le mot qui désignait les opérations de censure de la police tsariste contre les écrits des opposants. 
    On ne sait pourquoi il convient à merveille pour le brouillage de cette affaire. 
    Le but de l’opération est louable sur un plan humain : faire apparaître l’accusé comme une victime, brisée par de méchants journalistes qui passent leur temps à jeter la suspicion sur le pays, alors qu’il est si profitable d’utiliser sa plume ou son micro pour tresser des louanges au génie qui nous fait l’honneur de nous gouverner.
    Nous ? Evidemment, c’est ce « nous » qui fait problème. 
    La victoire de l’Algérie dans une compétition africaine a fait déferler la foule dans « nos » centre-villes. 
    Contrairement au 14 Juillet, il n’y aurait eu que peu d’incidents, au plus quelques bêtises. 
    Que nos rues et nos places soient abandonnées à la liesse suscitée par un événement sans le moindre rapport avec notre pays, au détriment des résidents qui y vivent ou veulent y circuler, témoigne de la générosité séculaire de la France, dont chacun a appris qu’elle n’était elle-même qu’en pensant aux autres. 
    Si les mots « préférence nationale » sont une abomination, ceux de « préférence étrangère » ne se disent pas, il se vivent, et tout en se réclamant de l’universalité laïque, il pourraient même aujourd’hui revendiquer leur origine chrétienne et espérer la bénédiction du pape François. 
    Le soir de la Fête Nationale, malgré les pillages de magasins aux abords de l’Arc-de-Triomphe, il n’y a pas eu plus d’interpellations que l’an dernier, et par discrétion, pour ne pas gâcher la fête ni donner de mauvaises idées, le ministre de l’intérieur n’a pas voulu communiquer le nombre des voitures incendiées. 
    Hier, une quinzaine d’interpellés en région parisienne, tandis qu’à Lyon, la police reculait pour laisser place aux débordements… de joie. 
    Seuls de mauvais esprits proches de l’extrême-droite pourraient comparer ces chiffres avec ceux de la répression contre les gilets jaunes et les nombreuses comparutions immédiates qui en ont découlé. 
    Ici, aucune. 
    La France, terre d’accueil, a choisi d’être ouverte à ses nouveaux habitants et d’être ferme avec ses vieux râleurs. 
    Jack Lang, tout un symbole, avait offert le parvis de l’Institut du Monde Arabe, qu’il préside à la retransmission sur écran géant des matchs de la CAN. 
    Il avait fait distribuer 300 000 places gratuites. 
    La République possède plus d’un de ces fromages qui permettent des retraites dorées mais actives aux vieux serviteurs de l’Etat, et leur donnent la possibilité de démontrer une fois encore leur altruisme dans l’emploi de l’argent public.

    Après tout, si l’on pavoise lors d’une victoire de l’équipe de France, composée de Français récents, partiels ou épisodiques, n’est-il pas légitime que des Algériens ou des Franco-Algériens fêtent le succès d’une formation à 100% algérienne ? 
    Les commentaires des supporters sont révélateurs : l’Algérie est mon deuxième pays… 
    Je n’ai pas choisi de naître en France… 
    La France n’est plus une nation : c’est un territoire ouvert au monde, où vivent des individus qui se passionnent pour les jeux du cirque, et qui trouvent dans les fêtes communautaires la satisfaction de leur besoin de vie collective : fête du foot ou gay pride….  

    La France est mûre pour la mondialisation et elle a pour ça le président qui convient. 

    Qu’elle perde son identité et son existence a aussi peu d’importance que la mort de Vincent Lambert pour celui qui croit au progrès !

    christianvanneste

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  • Maladie de Lyme : une expérimentation secrète du Pentagone qui aurait dérapé ?

    Plus de 67 000 nouveaux cas de Lyme ont été enregistrés en 2018, en France.
    Plus de 67 000 nouveaux cas de Lyme ont été enregistrés en 2018, en France. | AFP
    Le Pentagone serait-il responsable de la propagation de la maladie de Lyme ?
    Cette maladie est apparue aux États-Unis et elle touche désormais 80 pays dans le monde. Les parlementaires américains veulent savoir.
                    
    Les militaires américains ont-ils, entre 1950 et 1975, effectué des expériences sur des tiques pour en faire des armes biologiques ?
    Les élus de la Chambre des représentants voudraient bien le savoir ; c’est pourquoi ils ont approuvé un amendement demandant à l’Inspection générale un rapport sur ces tests et sur le risque que ces tiques « modifiées » aient contribué à la propagation de la maladie de Lyme.
    Une maladie véhiculée par des tiques qui sont contaminées par des bactéries et qui vivent dans des zones tempérées, humides et boisées
     
    Cette endémie toucherait plusieurs millions d’humains dans le monde.
    En France, une augmentation significative du nombre de nouveaux cas de maladie de Lyme a été constatée entre 2017 et 2018 (104 cas pour 100 000 habitants en 2018 contre 69 cas pour 100 000 en 2017).
     
    Un labo militaire dans le collimateur
     
    Le centre de Plum Island est situé près de la ville de Lyme qui a donné son nom à la maladie. | DHS
    La ville de Lyme, d’où la maladie tire son nom, se trouve à seulement 15 kilomètres d’un laboratoire du gouvernement américain, le Plum Island Animal Disease Center
    Ce laboratoire n’a ouvert ses portes à la presse qu’en 1992 et ses activités sont longtemps restées secrètes.
    En 2002, le contrôle du Plum Island Animal Disease Center est passé du Département de l’Agriculture à celui du Département de la Sécurité intérieure (NHS).
    Ce centre de tests biologiques, situé dans l’État de New York et ouvert en 1954, a bien mené des expériences basées sur « la contamination de mouches, de moustiques et de tiques avec des germes biologiques ».
    Des tiques « biologiquement militarisées » auraient pu s’en échapper vers 1975 et auraient provoqué l’apparition de la maladie qui ne serait pas une simple infection bactérienne.
    Cette théorie n’est pas nouvelle.
    Elle date de 2004.
    Elle a été reprise dans un livre paru en mai.
    Kris Newby, un enseignant de la Stanford University lui-même souffrant de la maladie de Lyme, y soutient que la maladie est en fait une expérimentation militaire qui a dérapé.
     
    Les insectes, des alliés

    En attendant les résultats de l’enquête parlementaire, les recherches militaires sur les insectes se poursuivent aux États-Unis. 
    Plum Island Animal Disease Center va fermer en 2023 mais les travaux qui y sont conduits se poursuivront à partir de mai 2021 dans un nouveau laboratoire installé dans le Kansas et baptisé National Bio and Agro-Defense Facility (NBAF).
     
    Le DoD s'intéresse aux micro-drones qui peuvent opérer dans des espaces minuscules. | DARPA

    Parallèlement, le Pentagone poursuit ses recherches. 
    La fameuse DARPA, la Defense Advanced Research Projects Agency, ne se contente pas de développer des microdrones de la taille d’insecte dans le cadre du projet SHRIMP (SHort-Range Independent Microrobotic Platforms) que conduisent Honeywell International Inc. Automation and Control Solutions (ACS) et la Rutgers University (New Brunswick).
    Elle mène actuellement un programme défensif baptisé « Insect Allies » pour développer des espèces capables de combattre d’autres espèces invasives, voire introduites par des terroristes ou des États-voyous.

    Pour la DARPA qui a été accusée de modifier des insectes pour disséminer des virus de façon offensive, « il ne s’agit nullement de créer une nouvelle arme bactériologique, nos buts sont pacifiques et visent à assurer la sécurité alimentaire nationale»
    Elle assure que les tests ont lieu dans des espaces confinés, sécurisés et que les « insectes alliés » ne sont pas destinés à être remis en liberté.

    Un autre projet de la DARPA vise à implanter des cerveaux d’insectes (!) dans des robots. 

    L’appel d’offres date de janvier 2019 et est intitulé « Microscale Bio-mimetic Robust Artifical Intelligence Network ».

    ouest-france

     


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  • Plus de 6 millions de Français boivent de l’eau contaminée au tritium

    Eau du robinet
     
    © Sputnik . Alexey Malgavko
    France
     
    6,4 millions de personnes résidant dans 268 communes à travers la France sont alimentées en eau contaminée au tritium, affirme le laboratoire ACRO, qui présente une carte de la contamination.  
    L’association pour le contrôle de la radioactivité dans l’Ouest (ACRO) vient de publier une carte de la contamination radioactive de l’eau potable en France métropolitaine.
     
    Selon ses évaluations, 6,4 millions de Français boivent de l’eau contaminée au tritium quotidiennement.
     
    42 personnes parlent à ce sujet
     
    Le tritium, isotope radioactif de l’hydrogène dont le noyau compte un proton et deux neutrons, est notamment issu des réacteurs nucléaires.
    Bien que l’organisation reconnaisse qu’«aucune valeur ne dépasse le critère de qualité de 100 Becquerel par litre» fixé par les autorités sanitaires, elle souligne que sa présence dans l’eau potable est un «lanceur d’alerte»:
     
    «La présence régulière dans l’eau du robinet de tritium rejeté par les centrales nucléaires met en évidence un risque de contamination d’autres polluants radioactifs à des niveaux beaucoup plus élevés», avertit l’ACRO.
    268 communes sont concernées à travers la France, dont de grandes agglomérations comme Orléans, Blois, Tours, Angers, Nantes, ainsi que 122 communes d’Île-de-France, indique l’association.
    «En cas d’accident grave sur une des centrales nucléaires sur la Seine, la Vienne, ou la Loire, il n’y aura pas que le tritium rejeté et ce sont des millions de personnes qui risquent d’être privées d’eau potable», prévient le laboratoire.
     
    Une limite contestée
     
    L’Organisation mondiale de la santé (OMS) recommande pour sa part «une valeur guide de 10.000 Bq/L pour le tritium dans l’eau de boisson, à considérer en cas de consommation permanente de l’eau».
    Or, le laboratoire Criirad a appelé, dans un mail à l’AFP, à ne pas «se laisser abuser» par les comparaisons avec cet indice.
     
    «Les autorités acceptent, pour les polluants radioactifs, des niveaux de risque cancérigène plus de 100 fois supérieurs au maximum toléré pour les cancérigènes chimiques», affirme l’association.
    Pour elle, la limite applicable «à une contamination durable par le tritium» ne devrait pas dépasser 10 à 30 Becquerel par litre.

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