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  • Radars-tourelles : la révolte repart de plus belle !

    Bien des indices montrent que le mouvement des gilets jaunes, malgré la répression, l’essoufflement et la récupération par l’extrême gauche et les Black Blocs, n’a peut-être pas fini de mijoter. Sous une forme ou sous une autre. Peut-être en repartant à la base de son élan.

    Et la base, c’était les radars : pendant tout l’été précédant l’explosion du mouvement, le 17 novembre dernier, les radars étaient incendiés ou vandalisés partout en province. Le gouvernement n’avait pas voulu voir.

    Or, voici que, dès le 25 octobre dernier, on apprenait, dans Capital, que la destruction des radars était, cette semaine-là, repartie à la hausse, à la surprise générale – enfin, surtout celle des autorités -, et ce, malgré les peines très lourdes prévues contre les auteurs de dégradation de ces engins : « Selon le site radars-auto, 11 cabines ont été incendiées cette semaine. Le phénomène, qui touche aussi bien les radars fixes que les radars autonomes, les radars tourelles, les radars discriminants ou les radars double face, a été constaté dans toute la France. Pourtant, précise le site, de nombreux engins sont sous surveillance policière. Le week-end dernier, deux radars ont été incendiés : un radar autonome en Meurthe-et-Moselle et un radar fixe en Saône-et-Loire. Des destructions qui se sont poursuivies tout au long de la semaine. Lundi, c’est un radar tourelle qui a pris feu dans le Morbihan alors que trois nouveaux appareils ont été vandalisés mardi : dans les Alpes-de-Haute-Provence, le Val-d’Oise et la Haute-Marne. Le lendemain, un autre radar tourelle a été retrouvé au sol dans la Sarthe et une cabine installée le matin même a été incendiée jeudi dans l’Oise. Enfin, dans la nuit de vendredi à samedi, deux autres radars ont été victimes des flammes. À nouveau dans l’Oise pour l’un et en Loire-Atlantique pour le second. »

    Mais cette flambée n’est pas retombée et toute la France semble de nouveau touchée. Le Président et le gouvernement devraient s’en inquiéter.

    Ces jours-ci, c’est en Bretagne que les destructions les plus spectaculaires ont eu lieu : des radars tourelles, réputés imprenables, incassables, in-…, ont été mis hors service, sciés, et cela, dans les heures mêmes qui ont suivi leur installation !

    Selon France Bleu Armorique, le radar de la RN164, à Plémet (Côtes-d’Armor), est déjà hors d’usage : il « il a été vandalisé dans la nuit de jeudi à vendredi. Scié à la base, l’appareil est tombé sur la voie. »

    D’après 20 Minutes, le week-end dernier, « un radar tourelle installé à Plouvara, toujours dans les Côtes-d’Armor, avait déjà été incendié et mis hors service ».

    La Bretagne s’était fait connaître par la révolte des bonnets rouges puis avait pris une part active à celle des gilets jaunes. Une réponse aussi radicale à l’installation de ces nouveaux radars devrait faire réfléchir le gouvernement.

    Il est, en tout cas, consternant qu’un an après, les mêmes gouvernants soient toujours en place, d’Édouard Philippe à Christophe Castaner, et, surtout, que la politique en la matière n’ait pas changé, se contentant d’inventer des radars plus nombreux, plus hauts, plus résistants, plus « efficaces », puisque le gouvernement a prévu d’installer 1.200 radars tourelles d’ici à « fin 2020 », selon le délégué interministériel à la Sécurité routière Emmanuel Barbe.

    Nul doute que la France périphérique appréciera cette attention et cet investissement qui lui est spécialement destiné…

    Dominique Monthus

    Source : http://bvoltaire.fr


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  • Jean-Lin Lacapelle : « Ce ne sont pas des petits imbéciles, ce sont des criminels ! »

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    Pour Édouard Philippe, les responsables des violences de Chanteloup-les-Vignes ne seraient qu’une « petite bande d’imbéciles et d’irresponsables ».
    Une déclaration qui a fait réagir l’opposition, consternée par le manque de fermeté des propos.
    Parmi eux, l’élu du Rassemblement national Jean-Lin Lacapelle, qui dénonce l’angélisme du gouvernement au micro de Boulevard Voltaire.



     Devant le chapiteau cassé de Chanteloup-les-Vignes, Édouard Philippe a parlé d’acte irresponsable de petits imbéciles.
    Pensez-vous que le Premier ministre a pris conscience de la situation ?


    Je ne pense pas réellement qu’il ait vraiment pris conscience de la gravité de la situation.
    Le Premier ministre est totalement déconnecté ou alors il cherche encore à ne pas faire de vagues.
    Quand des voyous organisent un véritable guet-apens contre des pompiers et des policiers, ce ne sont pas des petits imbéciles.
    Ce sont des criminels et des délinquants !
    Je ne sais pas à qui voulait s’adresser le Premier ministre.
    Peut-être qu’il voulait s’adresser à son voisin de palier qui renverse la poubelle.
    Lui, c’est peut-être un imbécile…
    En revanche, là on est en présence de véritables criminels.
    Le vocabulaire utilisé par le Premier ministre et par le gouvernement est une illustration d’un angélisme et d’une faiblesse totale.

    Hier, c’était Chanteloup-les-Vignes.

    La semaine dernière, c’était Béziers et Mantes-la-Jolie.
    On a l’impression que les banlieues commencent à s’enflammer.
    Comment jugez-vous la situation de notre pays ?



    Vous l’avez parfaitement dit.
    Il ne s’agit pas du tout d’un fait divers exceptionnel, mais bien d’actes récurrents.
    Tous les deux ou trois jours, une situation comme celle-là apparaît.
    Ce fut Béziers avec deux écoles brûlées.
    Ce fut Chanteloup-les-Vignes avec plus de trois millions de dégâts en quelques heures.
    Mais aussi Givors et Mantes-la-Jolie.
    Toutes les banlieues s’enflamment les unes après les autres.
    Ces voyous essaient de faire reculer ceux qui s’opposent à leur petit trafic.
    C’est la conséquence d’un énième échec de la politique de la ville.
    On a dû investir 75 milliards d’euros en quarante ans dans la politique de la ville.
    Cela a créé un véritable déséquilibre dans l’aménagement du territoire et continué à creuser les écarts avec les zones rurales.
    Finalement, le résultat est un échec total.
    Rien n’a avancé et au contraire, on a créé un déséquilibre.
    Il faut aujourd’hui changer de méthode, arrêter cet angélisme et faire restaurer l’État de droit.
    Cela veut dire, la tolérance zéro, stop à l’impunité, faire en sorte que la laïcité s’implique, faire en sorte que dans les écoles on apprenne le Français, l’Histoire, qu’on renforce l’assimilation et qu’on arrête avec ce vivre ensemble qui ne fonctionne pas !
    Il faut reprendre le problème à la racine.
    Le gouvernement fait tout le contraire.
    Il continue à se cacher les yeux.

    Est-on toujours dans le côte à côte ou dans le face à face ?


    On est dans le face à face depuis longtemps.
    Des bandes de jeunes voyous et l’islamisme radical font face aux valeurs de la République et à la France, en quelque sorte.
    Cet islamisme radical défie la France et est en train de gagner dans un certain nombre de villes ou de départements.
    Le gouvernement a récité son chapelet de mesures comme certaines lois comme le renforcement des fonctionnaires de police.
    Cela fait des années qu’on investit, mais on n’a certainement pas pris le mal à la racine.
    Par conséquent, aujourd’hui, des gens nous défient, ne respectent pas les valeurs de la République et sont totalement impunis.
    Il faut tout simplement que la justice se fasse.
    Le problème n’est pas économique.
    Le problème est culturel, cultuel, politique et judiciaire.
    Tant qu’on n’aura pas compris cette équation-là, on continuera tous les trois jours à parler de «faits divers» dans les médias.

    Jean-Lin Lacapelle

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  • Le discours d’Emmanuel Macron sur l’immigration : la déchirure

      
     En 2017, pris dans le tourbillon médiatique et judiciaire lancé par les amis du candidat Macron, les Français ont fait entrer celui-ci à l’Élysée pour ne pas y installer Marine Le Pen.
    Toutefois, ils ont écarté cette dernière beaucoup plus en raison des inquiétudes liées au « jour d’après » économique et social qu’en raison d’un rejet de l’idéologie « nationale ».

    Beaucoup n’avaient pas perçu d’où venait Mister Macron, qui avait pris soin d’aller à Orléans et au Puy du Fou, comme il s’est adressé récemment à Valeurs actuellesDans la ville libérée par Jeanne d’Arc, il avait parlé de l’unité de la France, et en Vendée affirmé qu’il n’était pas socialiste.
    La France n’est pas un pays vieux de quelques siècles, mais une nation de longue tradition et de vieille histoire.
    Loin d’attirer les diplômés du monde entier, ou les catholiques de l’Europe du Sud, comme naguère, elle a mis en place un système absurde qui transforme en Français de papiers et en allocataires sociaux une foule étrangère qui, loin d’être fascinée par un phare éclairant le monde, vient quelquefois se venger d’un passé colonial injustement décrié ou, au mieux, trouver en France une générosité inespérée, une qualité des soins et des moyens d’existence qui font parfois défaut aux Français eux-mêmes.
    Entre 2017 et 2018, le flux migratoire s’est poursuivi, avec 256.000 titres de séjour accordés, en augmentation de 3,4 %, dont 33.000 pour motif économique et 90.000 pour raison familiale.
    Le stock présente un écart considérable : le motif familial correspond à 1.200.000, l’humanitaire à 381.000 et l’économie seulement à 186.000.
    Les demandes d’asile ont augmenté de 21,8 %, à 123.000, et 33.000 ont été accordés, soit 4,4 % de plus qu’en 2017.
    Le décalage entre les deux chiffres correspond à la lenteur de l’instruction, qui conduira à une majorité de rejets, pour beaucoup sans suite, les demandeurs d’asile déboutés devenant des clandestins, eux-mêmes évalués à 300.000 mais, par définition, l’évaluation est très imprécise.
    Face à cette politique menée dans le brouillard, et qu’il a poursuivie, le Président tente de rationaliser les faits par le discours, un discours évidemment favorable à l’immigration : « Je préfère avoir de la migration légale, enregistrée, sous quotas, pendant x années plutôt que du travail détaché dissimulé. Je préfère avoir des gens qui viennent de Guinée ou de Côte d’Ivoire légaux, qui sont là et qui font ce travail, que des filières bulgares ou ukrainiennes clandestines. »
    Cette déclaration avait un but apparent : justifier l’immigration légale par rapport à l’immigration illégale.
    Elle avait une intention plus discrète : valoriser l’immigration africaine, plus visible aux yeux des Français.
    Elle a eu un résultat : révulser les gouvernements ukrainien et bulgare qui ont convoqué les ambassadeurs de France.
    Il avait oublié que la Bulgarie fait partie de l’Union européenne.
    Son objectif était d’opposer, apparemment, les immigrés légaux et illégaux mais, en fait, de montrer la supériorité de l’immigration du Sud sur celle de l’Est, dans un esprit bien cosmopolite tendu vers une France métissée.
    On ne peut comprendre que de cette manière ses déclarations envers les Algériens et, donc, les Français d’origine algérienne et les doubles nationaux, et qui ne peuvent que blesser de nombreux Français.
    Ce fut la monstruosité de l’expression « crime contre l’humanité » commis par la France en Algérie, et ce sont maintenant des félicitations inopportunes à l’occasion du 1er novembre que l’Algérie célèbre comme le début de sa « révolution », alors que pour la France, elle marque la date d’assassinats de Français chrétiens, juifs ou musulmans lors de la Toussaint rouge de 1954.
    Mister Macron n’a pas compris que la France a créé artificiellement un problème infiniment plus grave. Loin d’importer une mosaïque dans un pays d’immigration, on fait éclater la France en un archipel où « les communautés » ne sont pas « côte à côte mais face à face », comme l’avait craint Gérard Collomb.

    Béziers, Mantes-la-Jolie, Chanteloup-les-Vignes : en quelques jours, des incendies d’écoles, des guets-apens tendus aux policiers et aux pompiers sont venus rappeler l’existence de ces territoires perdus de la République qui vivent de trafics illicites, obéissent à d’autres lois que les nôtres et refusent la présence de l’État dans leur périmètre.

    Vouloir réduire ces faits à des comportements imbéciles est d’une totale irresponsabilité.

    Cette réalité déchire l’illusion macronienne.

    Christian Vanneste

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  • Quotas d'immigration ? Non ! Quotas de remigration ? Mille fois oui !

    Pathétique indigence du plan immigration dévoilé lundi soir par le premier ministre, Édouard Philippe. Un plan qui se résume, en réalité, a deux mesures: recours à des quotas d'immigration de travail et resserrement des conditions d'attribution de l'Aide médicale d'État (AME).

    Vieille lubie de la droite chiraco-pasquaienne, l'instauration de quotas d'immigration n'est au final qu'un élément supplémentaire du processus de grand remplacement. Remplacement cette fois des travailleurs français par des travailleurs étrangers sous le prétexte que la France manquerait de main d'œuvre dans un certain nombre de secteurs professionnels. Cette carence nationale est une réalité. Elle est due avant tout à l'inadaptation de notre système de formation et, justement, à la pression que fait peser sur les salaires l'emploi étranger. On le voit le serpent migratoire se mord la queue. C'est en inversant la tendance et en formant nos jeunes dans une approche réaliste des nécessités économiques que ces métiers retrouveront vie dans une vision entièrement nationale.

    Chacun aura, par ailleurs, compris que l'immigration par quotas, loin de se substituer aux autres formes de l'ingression globale (regroupement familial désormais élargi aux fratries, droit d'asile, clandestins,...) viendra nécessairement s'y ajouter.

    Quant à la "réforme" de l'AME, elle consiste simplement à exiger des illégaux trois mois de séjour clandestin sur le territoire national. On croit rêver.

    Pour la France, son salut, sa liberté, sa sécurité, son identité et sa prospérité, un plan et un seul s'impose. C'est celui du Parti de la France: Immigration zéro par la fin du regroupement familial, un contrôle étanche aux frontières et un nettoyage des zones de non-France; retour au droit du sang; suppression de la double nationalité; application drastique dans un sens restrictif du droit d'asile; expulsion des délinquants; réservation des avantages sociaux aux seuls nationaux.

    Quant aux quotas, les seuls que nous devons envisager sont ceux de la remigration progressive.

    Progressive, mais générale.

    Jean-François Touzé - Délégué national du Parti de la France


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