• En pleine grève, la ministre Elisabeth Borne part en vacances de Noël au Maroc


    La ministre de la Transition écologique et solidaire a décidé de prendre des vacances au Maroc pendant la période des fêtes. Alors que la France vit sous tension depuis plusieurs semaines, son cabinet assure qu'Elisabeth Borne reste «joignable».

    Elisabeth Borne est à l'origine d'un nouveau couac gouvernemental, en pleine période de grèves contre la réforme des retraites.

    Contrairement à une consigne de Matignon qui, selon Franceinfo, «a demandé aux ministres de ne pas donner le sentiment d'une vacance du pouvoir pendant les vacances de Noël», la ministre de la Transition écologique et solidaire a décidé de prendre quelques jours de congés au Maroc. Le cabinet de la ministre précise à Franceinfo que ce séjour se réalise «en vol régulier et intégralement à ses frais». Il affirme également qu'«il n’y a pas de règle kilométrique ou d’interdiction de sortie du territoire pour les ministres, l’important est qu’elle est totalement joignable et mobilisable, en lien permanent avec son cabinet et ses secrétaires en état, et qu’elle peut être de retour à Paris en quelques heures».

    «Le reste relève de sa vie privée», ajoute son cabinet auprès de Franceinfo. Ces vacances confirment une information du Parisien qui, le 24 décembre, assurait qu'Elisabeth Borne était partie pour le Maroc le 23 décembre. «Après avoir décalé son départ», s'était justifié son cabinet auprès du quotidien, «pour pouvoir passer le week-end à Paris afin de suivre au cœur du PC d'Enedis la gestion des coupures de courant, et surveiller les grands départs et les intempéries». Egalement interrogé par Le Parisien, un conseiller de la ministre, «un brin embarrassé», affirme qu'elle sera «intégralement à son bureau la semaine prochaine». 
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  • En Côte d’Ivoire, Macron condamne de nouveau le colonialisme !

      

    Macron a de la suite dans les idées. 
    En février 2017, candidat à la présidentielle, il avait suscité la polémique en déclarant, sur une chaîne algérienne, que « [la est un crime contre l’humanité ».

    Se prenant pour un dieu définissant le bien et le mal, il ajoutait qu’« il est inadmissible de faire la glorification de la colonisation ».

    Il vient de récidiver lors d’une conférence de presse à Abidjan.

    « Trop souvent aujourd’hui la France est perçue » comme ayant « un regard d’hégémonie et des oripeaux d’un colonialisme qui a été une erreur profonde, une faute de la République », a-t-il déclaré, appelant à « bâtir une nouvelle page ».
    Il s’est vanté d’« appartenir à une génération qui n’est pas celle de la colonisation », précisant que « le continent africain est un continent jeune » et que « les trois quarts de [son] pays n’ont jamais connu la colonisation ».
    Ce n’était pas seulement une captatio benevolentiae en vue de plaire à ses hôtes, mais l’expression d’une conviction profonde.
    Il est facile de contester une partie de l’Histoire en arguant qu’on est trop jeune pour y avoir participé.

    Passons sur l’orgueil que manifeste notre Président en souhaitant que « cette Afrique jeune accepte de bâtir avec une France nouvelle un partenariat d’amitié […] beaucoup plus fécond » : voilà qu’il se prend pour un messie qui va instaurer un nouveau monde ! Loin d’assumer l’héritage de la France, il le renie et du passé fait table rase.
    Il ne s’agit pas de faire l’apologie de la colonisation française, qui eut sans doute des défauts, mais il faut admettre qu’elle fut beaucoup plus humaine que celle des autres pays européens.

    Comment ne pas reconnaître tout ce que la France a apporté à ses colonies, en matière d’infrastructures, d’éducation et de culture ?
    Léopold Sédar Senghor, le premier président du Sénégal, l’en avait remerciée.
    Que serait devenue la Côte d’Ivoire sans son passé colonial, la présence et la protection françaises ?
    Mais le comble de l’hypocrisie, c’est de remplacer un colonialisme assumé par un néo-colonialisme intéressé.

    Macron flatte les pays africains pour mieux avoir accès à ses ressources naturelles et voit surtout dans l’Afrique un immense marché économique.
    Sous des airs tartuffiens de repentance, il cherche d’abord à étendre le pouvoir de la finance.
    La coopération nouvelle avec l’Afrique ne nécessitait pas une condamnation de la colonisation. Macron s’est, d’ailleurs, bien gardé de rappeler que le complexe sportif flambant neuf où il a tenu ce discours avait la France pour principal bailleur de fonds.
    Le mardi 28 novembre 2017, il avait tenu des propos similaires à Ouagadougou, capitale du Burkina Faso. Q

    uand il déclarait que « la jeunesse française est aussi pour partie une jeunesse sénégalaise, ivoirienne, guinéenne, burkinabè, nigérienne, malienne » et qu’il ajoutait, parodiant Victor Hugo, « Lorsque je vous parle de vous, je vous parle aussi de moi », il n’évoquait pas seulement les Africains installés en France depuis longtemps.
    Il pensait aussi aux futurs arrivants : le mondialisme n’a pas de frontières.
    Au même moment, l’Élysée fait savoir qu’il a décidé de ne pas siéger plus tard au Conseil constitutionnel, dont les anciens Présidents sont membres de droit, avec une indemnité de 13.500 euros.

    Il renonce aussi au bénéfice de la loi du 3 avril 1955 en vertu de laquelle les anciens chefs d’État reçoivent à vie un pension mensuelle de 6.220 euros.
    Rien à voir, bien sûr, avec la contestation de la réforme des retraites !

    Quand la démagogie s’ajoute à l’idéologie, l’addition donne pour résultat « Macron ».

    Toute sa politique est résumée dans cette opération.

    Philippe Kerlouan

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  • Promesse de ripoux !

    Il mérite le cachot avec de la paille humide !

    L’image contient peut-être : 3 personnes, personnes qui jouent des instruments de musique et texte
    Bastien Lachaud 
     
    @LachaudB
     
     

    Facile d'annoncer ça avec 1,5 million d'euro chez Rothschild. Ça en fait des points d'avance... Sans compter ceux qui viendront après sa présidence pour bons et loyaux services rendus à la finance. https://www.leparisien.fr/politique/emmanuel-macron-renonce-a-sa-retraite-de-president-21-12-2019-8222742.php 

    Emmanuel Macron renonce à sa retraite de président

    Sollicité par notre journal, l’Elysée nous annonce que le chef de l’Etat ne percevra pas la retraite que lui attribue une loi très généreuse

    leparisien.fr

     

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