La longue liste des intellos qui ont plébiscité la pédophilie après 1968 ..
Par Sophie Durand..
(capture d’écran conservée de l’article de 2004 que Libé a effacé)
Après 1968, il est devenu interdit d’interdire, même la pédophilie. Pour les intellos, la pédophilie, c’était le must. L’année 2020 s’annonce mouvementée pour les pédophiles et c’est tant mieux.
Gabriel Matzneff a fait part de sa « tristesse » devant la parution, en janvier 2020, d’un livre qui le dénonce comme pédophile. Il n’a toujours pas compris, puisqu’il étale son propre désarroi, que la jeune fille en question ait un aussi mauvais souvenir de leurs magnifiques « ébats ». Peut-être que tout simplement elle n’était pas tout à fait consentante, Gabriel Matzneff ?… Mais c’était tellement à la mode que la gent intellectuelle presque toute entière s’inclinait à l’époque…
http://www.fdesouche.com/1317033-pedophilie-comme-gabriel-matzneff-le-tout-paris-des-annees-70-defendait-le-sexe-entre-adultes-et-enfants
D’ailleurs Libé a effacé l’article mettant en cause Matzneff en 2004. Mais de petits malins ont conservé la capture d’écran.
N’oublions jamais que le 26 janvier 1977, Gabriel Matzneff a été l’auteur d’une tribune dans le Monde, qui prenait la défense de trois cinéastes ayant tourné des films pédophiles, avec leur propre participation physique. Cette tribune qui prétendait que tout était normal a été signée par 69 personnes.
Ici figure la liste complète de ces 69 personnalités qui ont signé cet appel pour faire libérer les trois pédophiles qui allaient être jugés :
https://pedocriminel.blogspot.com/2012/01/affaire-de-versailles-1977.html
Parmi les 69 signataires, on trouve Louis Aragon, le sémiologue Roland Barthes, Simone de Beauvoir, Jean-Paul Sartre, le cinéaste Patrice Chéreau, le philosophe Gilles Deleuze, André Glucksmann, Bernard Kouchner., l’ineffable Jack Lang qui n’a jamais été inquiété malgré de graves soupçons pesant de manière continue sur lui.
(Sartre)
Que figurent Sartre et Beauvoir, qui avaient l’esprit quand même un peu tordu, et pratiquaient déjà l’échangisme au sein de leur couple, n’est pas vraiment étonnant.
Que figurent Gilles Deleuze et Felix Guattari, dont on dit qu’ils étaient compagnons à la ville, dont la prétendue philosophie est toujours étudiée dans une admiration béate de connivence en faculté de philosophie, peut passablement énerver.
Mais les personnes qui aiment la poésie de Louis Aragon en subiront un choc. Certes il y a beaucoup à dire sur Louis Aragon, adhérent au PCF de 1927 à sa mort en 1982. Ce stalinien a trouvé le goulag admirable, défendu les purges de Moscou, défendu le pacte germano-soviétique, siégé dans les plus hautes instances du PCF, mais a fait des vers admirables (l’Escale, le Musée Grévin…). Découvrir qu’il a signé cette lettre rend infiniment triste.
(Lang)
Alain Robbe-Grillet, coqueluche du nouveau roman dans ces années-là, et dont on ne parle plus aujourd’hui, publie en 1973 un texte qui fait l’apologie du viol, pour accompagner des photos de David Hamilton, lui-même accusé d’avoir abusé de ses modèles…
Le cinéma n’est pas en reste, avec entre autres le film « Le Dernier tango à Paris » qui met en scène un viol qui se passe devant les caméras. Mais personne ne dit rien.
Libération publie sans honte en ces années-là des petites annonces de pédophiles en recherche de proies, et Pascal Bruckner avec Georges Moustaki publient un texte décrivant le bonheur de la pédophilie : « un pédophile assumé s’en prenant à des fillettes de six à douze ans « dont l’air épanoui montre aux yeux de tous, y compris de leurs parents, le bonheur qu’elles trouvent avec lui » ».
Bref toute la classe intellectuelle, enfin celle qui se prétend telle et fréquente le tout Paris germanopratin, prête à se vendre pour un plat de lentilles ou pour que son nom soit cité dans la presse, fût-ce ignominieusement, est mouillée ou presque.
Quatre mois après cette tribune de 1977, une nouvelle tribune est publiée, dans Le Monde, signée par 80 personnalités qui se disent intellectuelles, demandant l’abrogation du crime de pédophilie. Parmi les signatures, Michel Foucault qui avait hésité la première fois (dont la philosophie morne et insipide est toujours encensée et enseignée par la plupart de ses pairs philosophes), et surtout, Françoise Dolto : pleurez, tous ceux qui ont érigé les thèses de Dolto en textes sacrés !
https://www.huffingtonpost.fr/entry/comment-gabriel-matzneff-etait-celebre-dans-les-annees-70_fr_5e05ff17e4b0b2520d149952
Le Huffington précise : « On retrouve à peu près les mêmes noms que dans la première tribune. Et bien sûr, Gabriel Matzneff. Ce texte-ci demande à ce que les lois régissant les relations sexuelles entre adultes et mineurs soient abrogées au même titre que celles qui réprimaient l’adultère, l’IVG, et les « pratiques anticonceptionnelles ». »
Deux ans après les tribunes de Matzneff, Libération publie une tribune pour soutenir deux hommes qui ont vécu avec des fillettes de 6 à 12 ans et en sont très fiers, et 63 personnalités signent ce texte :
« les nouveaux philosophes reconnaissaient toute la pertinence des livres de Tony Duvert et de son apologie de la sexualité avec les enfants, qui devait selon eux « stimuler, susciter des vocations, dessiller les yeux » (dixit Pascal Bruckner et Alain Finkielkraut dans Le Nouveau Désordre amoureux).
https://www.letemps.ch/societe/revolution-sexuelle-mai-68-genere-un-tourbillon-dabus
L’apothéose de la criminelle tartufferie est atteinte lorsqu’en 1982 l’ignoble, adipeux et libidineux Daniel Cohn-Bendit sur l’émission Apostrophe explique combien il est agréable de voir une fillette de cinq ans défaire sa braguette. Daniel Cohn-Bendit n’a jamais été inquiété. Il n’a jamais eu le moindre regret, lui non plus, même s’il a essayé de se défendre. N’oublions pas qu’il a failli entrer dans le gouvernement actuel.
(Cohn-Bendit en 1982)
https://www.dailymotion.com/video/x9jasr
Gabriel Matzneff n’a dévoilé qu’en 2013 qu’il avait été l’inspirateur des tribunes précitées, ajoutant qu’il n’avait aucun regret d’aucune sorte sur son comportement de pédophile.
C’est à se demander ce que ces intellectuels auto-proclamés ont d’intellectuel. Comme l’ignoble Tariq Ramadan, violeur en série, ils s’imaginent que cette étiquette trop souvent usurpée, les protège.
S’ils étaient de vrais intellectuels, ils se rendraient compte de l’imposture, et du crime, et iraient se cacher. Mais visiblement leur intellect n’est pas à la hauteur. À la vérité, leur QI plus bas que celui d’une huître les autorise à défouler leurs plus bas instincts, et leur vanité inversement proportionnelle les fait s’imaginer en outre que leurs victimes ont apprécié.
Pour ceux qui prétendent avoir ignoré l’abomination de leurs actes, l’ignorance n’est pas une excuse en droit pénal.
Pour ceux qui ne les regrettent pas, et sont toujours extasiés par leur comportement, aucune sanction ne sera trop forte.
Sophie Durand
https://ripostelaique.com/