• L' humour   grinçant    du   dimanche


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  • Dérive liberticide : des avocats montent au front

    Réseau International

    par Jean-Dominique Michel

    La situation en France a quelque chose de terrifiant : nous voyons basculer dans l’abjection et l’ignominie une nation qui a été une référence mondiale en termes de droits de l’homme et de défense des libertés.

    Je sais combien la comparaison agace, mais combien cela fleure-t-il bel et bien l’Allemagne des années ’30. Les quelques lucides à cette époque virent basculer une nation de culture, de pensée, de littérature, de grande musique dans cet état barbare, emportés par les diableries d’un vrai psychopathe. En ce qui concerne Emmanuel Macron, la question se pose désormais…

    Comment peut-on en effet pareillement maltraiter, violenter, truander, asservir et même (selon les définitions prévalant en la matière) torturer son peuple sans la moindre vergogne ni le sens de la parole donnée.

    Faut-il rappeler les assurances que l’autocrate donnait encore il y a peu, la bouche en cœur, sur le fait qu’il ne saurait y avoir de pass sanitaire ou de vaccination obligatoire dans le pays des Lumières, ajoutait-il, qu’était la France ?

    Au même moment où il proférait ces fieffés mensonges, ses équipes travaillaient sur les projets qui nous sont maintenant imposés au mépris de la parole présidentielle et de tout état de droit comme de toute éthique. Comme cette inique obligation du pass sanitaire pour se faire soigner à l’hôpital public…

    Faudra-t-il rappeler un fois de plus la parole de Racamier, le psychiatre qui a conceptualisé le profil de « manipulateur pervers » décrivant celui-ci comme quelqu’un « pour qui un mensonge réussi vaut une vérité »  ?!

    Les quelques penseurs et scientifiques intègres qui s’épuisent à nommer cette ignominie sont enfin rejoints par de plus en plus de citoyennes et citoyens de plus en plus choqués par cette violence et ce mépris.

    Un front se lève, un front citoyen, patriotique, mais aussi des corps et des métiers. Comment oser en effet faire une telle brutalité aux soignants héroïques au printemps et à l’automne, dont on ne cesse de détruire l’outil de travail tout en ne cessant de les mépriser ?

    Pourquoi ce vent de folie face à un virus comme il y en a eu des centaines de plus graves et dangereux dans l’histoire de l’humanité, qui n’a pas changé la mortalité en 2020, qu’on saurait soigner précocement et qui ne représente un danger que pour les gens n’ayant plus en moyenne que quelques mois d’espérance de vie ?!

    C’est toute l’étendue d’une manipulation qui n’en finit pas. On continue d’empêcher tout ce qui aurait pu et pourrait aider à traiter une épidémie qui aurait été parfaitement gérable, à provoquer des catastrophes inutiles (et heureusement malgré tout limitées) pour pouvoir continuer de faire avancer à la baguette vers l’abime un peuple traumatisé à force de propagande et de mensonges médiatiques.

    Des voix continuent de se faire entendre comme celle, bouleversante de courage, de sensibilité au sens le plus sacré du terme et d’intelligence de Me Virginie de Araujo-Recchia. Les lectrices et lecteurs de ce blog sont familiers de cette grande dame, qui me donna à publier sa remarquable analyse sur les qualifications des agissements du gouvernement français au regard du droit pénal international et humanitaire. Et qui accepta à ma grande reconnaissance d’être mon avocate face aux attaques débiles et hideuses que j’ai subies de la part de groupes ou d’individus spécialisée dans le harcèlement en ligne et la diffamation

    Elle vient de lancer un appel solennel aux forces armées qui force le respect et l’admiration, en nommant la réalité du Mal auquel nous sommes confrontés… de la part de nos gouvernants, ce qui en fait la singularité face à l’Histoire. Et c’est bien tout l’enjeu aujourd’hui : jusqu’à quand les élus, les médecins, les scientifiques, les journalistes, les fonctionnaires accepteront-ils de rester au service de la « banalité du mal » qui maltraite, abuse, traumatise et torture en particulier les catégories les plus fragiles de la population ?

    A la suite de cette remarquable prise de parole, je relaye ici la tribune signée par déjà une centaine d’avocats à travers la France intitulée « Nous ne sommes ni pro ni anti-vaccin mais pour le respect des libertés ».

    C’est le temps de la bascule totalitaire. C’est donc aussi le temps de la résistance, de l’héroïsme banal et quotidien auquel nous sommes toutes et tous appelés pour mettre en échec, avec toute notre détermination imperturbable, dans la sérénité et la non-violence, ce cauchemar collectif qu’on nous impose au mépris de l’honnêteté et du droit.


     Des avocats pour le respect du droit et des libertés

    Plus d’une centaine d’avocats à travers le territoire se sont réunis pour écrire et signer une tribune : « Nous ne sommes ni pro ni anti-vaccin mais pour le respect des libertés ».


    Nous ne sommes ni PRO ni ANTI VACCIN, mais pour le respect des libertés.

    A l’heure où l’urgence sanitaire est plus que jamais d’actualité et qu’il apparait plus que nécessaire d’y apporter des solutions concrètes et efficaces, le gouvernement souhaite tendre à une généralisation de la vaccination auprès de tous les Français 1 et pour y parvenir a annoncé de :

    rendre obligatoire le vaccin pour les professionnels en contact avec des personnes vulnérables ;
    obtenir la vaccination généralisée de la population par l’extension du PASS SANITAIRE à plusieurs lieux accueillant du public.

    Toutefois, cela ne peut se faire au détriment du respect de nos droits les plus fondamentaux que sont, notamment, le droit au respect de la vie privée et familiale 2, le droit à l’intégrité physique et au principe d’inviolabilité du corps humain 3, la liberté de conscience, la liberté d’aller-et-venir, le principe de non-discrimination entre les personnes, le droit au secret médical.

    En amont, il convient de connaître le réel statut juridique des vaccins « COVID-19 ».Compte tenu de l’urgence sanitaire, ces vaccins bénéficient d’une Autorisation de Mise sur le Marché (AMM) Conditionnelle renouvelable chaque année avec obligation pour les laboratoires de produire des données complémentaires.

    En effet, le vaccin n’étant pas un produit de santé comme les autres et puisqu’il reste un médicament soumis à un encadrement juridique strict 4, il doit répondre à une exigence de sécurité qui passe par une surveillance à court mais aussi à long terme 5, ainsi que par une évaluation régulière des effets indésirables au regard des bénéfices attendus 6.

    Ce n’est qu’une fois que le niveau de sécurité du vaccin, au regard de la balance bénéfice/risque sur le court et sur long terme est obtenu, que l’AMM dite standard est délivrée.

    Or, concernant les vaccins COVID-19 « les données à long terme sur l’efficacité et la sécurité n’étant pas disponibles » 7, la Commission Européenne n’a délivré que des AMM conditionnelles.

    C’est pourquoi et dans la mesure où la pharmacovigilance de ces vaccins ne permet pas, aujourd’hui, de s’assurer de la sécurité des vaccins sur le long terme, plus que jamais chacun devrait rester LIBRE de consentir ou non à se faire vacciner. Rendre la vaccination obligatoire est par conséquent inconcevable.

    A ce titre, concernant l’obligation de recueillir le consentement de tout usager du système de santé, notre corpus juridique bénéficie d’un socle solide passant du Code de Nuremberg à la Résolution 2361 (2021) adoptée le 27 janvier 2021 par l’Assemblée Parlementaire du Conseil de l’Europe 8.

    A titre d’exemple, la loi du 4 mars 2002 relative aux droits des malades et à la qualité du système de santé, prévoit que le consentement à tout acte médical doit être libre et éclairé.

    Libre, cela signifie que la personne doit manifester sa volonté à l’acte médical et donc son accord non équivoque à l’atteinte à l’intégrité de son corps et cela sans contrainte ni pression.
    Éclairé, cela signifie d’avoir au préalable reçu une information loyale, claire, appropriée, complète 9 et cela quel que soit le contexte d’urgence 10, notamment sur le fait que les données sur le long terme ne sont pas disponibles, sur les risques fréquents ou graves normalement prévisibles en l’état des connaissances scientifiques et des conséquences que ceux-ci pourraient entraîner.

    Rappelons que si seul le législateur peut rendre une vaccination obligatoire 11], c’est à la double condition que la maladie soit particulièrement bien connue par la médecine 12 et, comme le rappelle le Conseil d’État, que l’ingérence de la vaccination obligatoire dans les libertés individuelles se fasse moyennant un contrôle de proportionnalité prenant acte de l’efficacité certaine des vaccins en cause, au regard du caractère limité de leurs effets indésirables 13, ce qui n’est pas le cas en l’espèce.

    Par ailleurs, obliger la présentation du PASS SANITAIRE pour l’accès à de nombreuses activités de la vie quotidienne (notamment se rendre à l’hôpital, dans un centre commercial pour faire ses courses, à un spectacle ou au restaurant) c’est :

    nous obliger à divulguer notre statut vaccinal et donc violer notre droit au secret médical ;
    introduire de violentes discriminations entre vacciné.e.s et non vacciné.e.s, volontaires ou non. Puisque ne l’oublions pas, certaines personnes ne peuvent pas ou n’ont pas le droit, et cela pour de nombreuses raisons, de se faire vacciner ;
    porter atteinte à la liberté de circulation ;
    augmenter la fracture économique et sociale à l’égard des plus démunis.

    C’est d’ailleurs pour toutes ces raisons que, le 21 janvier 2021, l’Assemblée Parlementaire du Conseil de l’Europe a demandé instamment aux États membres et à l’Union >Européenne « de s’assurer que les citoyens et citoyennes sont informés que la vaccination n’est pas obligatoire et que personne ne subit de pressions politiques, sociales ou autres pour se faire vacciner, s’il ou elle ne souhaite pas le faire personnellement » et « de veiller à ce que personne ne soit victime de discrimination pour ne pas avoir été vacciné, en raison de risques potentiels pour la santé ou pour ne pas vouloir se faire vacciner ».
    Ainsi, pour tous ces motifs, nous ne pouvons pas accepter le chantage déguisé du président de la République justifié, à tort, par sa volonté de faire primer la protection de la santé collective au détriment, en l’état des connaissances scientifiques, de la protection certaine de l’individu et de bon nombre de nos libertés individuelles et collectives.

    *****

    Cette tribune est ouverte à la signature de ceux de nos confrères qui souhaitent nous rejoindre. Adressez vos souhaits de signature en commentaire ou à l’adresse : avocats.libertes@gmail.com

    AVOCATS SIGNATAIRES

    Besma MAGHREBI, barreaux de PARIS et MARSEILLE

    Stéphane MAUGENDRE, barreau de SEINE-SAINT-DENIS

    Marine ROGÉ, barreau de PARIS

    Samir KAHOUL, barreau du VAL DE MARNE

    Flavie De MEERLEER, barreau de TOULOUSE

    Hadjar KHRIS-FERTIKH, barreau de PARIS

    Mélody OLIBÉ, barreau de PARIS

    Christine CLAUDE-MAYSONNADE, barreau de TARBES

    Shirley DEROO, barreau de PARIS

    Agnès ASCENSIO, barreau de PARIS

    Helena BONDO, barreau des HAUTS-DE-SEINE

    Karine SHEBABO, barreau de PARIS

    Sophie MAZAS, barreau de MONTPELLIER

    Loreleï VITSE, barreau de DUNKERQUE

    Agnès TEISSEDRE, barreau de PARIS

    Julie MAIRE, barreau de PARIS

    Anaïs GALLANTI, barreau de PARIS

    Anne MILEO, barreau de PARIS

    Sarah SCALBERT, barreau de PARIS

    Anne LASSALLE, barreau de SEINE-SAINT-DENIS

    Alima BOUMEDIENE THIÉRY, barreau du VAL D’OISE

    Hicham ABDELMOUMEN, barreau de PARIS

    Marianne PIEROT, barreau de PARIS

    Marie Noëlle SPINELLA, barreau de PARIS

    Michael NEUMAN, barreau de PARIS

    Nadine REY, barreau de PARIS

    Sabrina BOUAOU, barreau de l’ESSONNE

    David LIBESKIND, barreau de PARIS

    Anna CHERIF HAUTECOEUR, barreau de PARIS

    Laura ROUSSEAU, barreau de PARIS

    Armide REY-QUESNEL, barreau de DUNKERQUE

    Corinna KERFANT, barreau de VERSAILLES

    Arnaud LIBAUDE, barreau de SEINE-SAINT-DENIS

    Maria Del Pilar MOROTE ARCE, barreau de PARIS

    Audrey AVRAMO-LECHAT, barreau de PARIS

    Cynthia BYRAM, barreau de PARIS

    Sabrina ABDENNOUR, barreau des HAUTS-DE-SEINE

    Laure LAYDEVANT, barreau d’AIX EN PROVENCE

    Lauriane BUNOMANO, barreau d’AIX EN PROVENCE

    Aline BRIOT, barreau de CHAMBERY

    Jean-Marc ANDRE, ancien bâtonnier, barreau de VERSAILLES

    Stéphanie TOURE-JENNI, barreau de SEINE-SAINT-DENIS

    Valérie LEPAGE-ROUSSEL, barreau de PARIS

    Nathalie WOROCH, barreau de BETHUNE

    Séverine MANNA, barreau de PARIS

    Fabien GRECH, barreau de NICE

    Sandra MACKAYA, barreau de MARSEILLE

    Stéphane SCHONER, barreau de BETHUNE

    Hugo BOUILLET, barreau de TOULOUSE

    Camille DIRE, barreau de NICE

    Pierre ROUANET, barreau de PARIS

    Mehdi BOUZAIDA, barreau de PARIS

    Dominique GANTELME, barreau de PARIS

    Norbert GRADSZTEJN, barreau de PARIS

    Hakima SLIMANE, barreau de PARIS

    Marine GRINSZTAJN, barreau des HAUTS-DE-SEINE

    Sophia ALBERT-SALMERON, barreau d’AVIGNON

    Jason BENIZRI, barreau de PARIS

    Éric TAVENARD, barreau des HAUTS-DE-SEINE

    Caroline MECARY, barreaux de PARIS et du QUEBEC

    Aurélie NGUYEN, barreau de PARIS

    Laura WESLING, barreau de MARSEILLE

    Nacima DJAFOUR,  barreau de SAINT-DENIS-LA REUNION

    Mihidoiri ALI, barreau de SAINT-DENIS-LA REUNION

    Laetitia RIGAULT, barreau de SAINT-DENIS-LA REUNION

    Sendegul DARRAS, barreau de STRASBOURG

    Berenger TOURNEK, barreau de PARIS

    Stephan DENOYE, barreau de PARIS

    Marie-Hortense MORTON HAMILL, barreau de NICE

    Carine ZIMMER, barreau de LILLE

    Gaëtan BACHELIER, barreau d’ANGOULÊME

    Grégory THUAN DIT DIEUDONNE, barreau de STRASBOURG

    Thibault GEFFROY, barreau de PARIS

    Hans-Christian KAST, barreau de PARIS

    Hélène TEYSSEYRÉ, barreau de MARSEILLE

    Nicole FOULQUIER, barreau de BEZIERS

    Chloé SERGENT, barreau de PERPIGNAN

    Lou GODARD, barreau d’AIX EN PROVENCE

    Anne-Sophie BASTIN, barreau de LILLE

    Delphine SAVIGNY, barreau de SAINT-PIERRE-LA REUNION

    Fabian GORCE, barreau de SAINT-DENIS-LA REUNION

    Madeleine BIZOT, barreau de SAINT-PIERRE-LA REUNION

    Laurent ROBERVAL, barreau de LILLE

    Delphine ZOUGHEBI, barreau de PARIS

    Jamel MALLEM, barreau de ROANNE

    Hélène SEGURA, barreau de l’EURE

    Laurence ALZIARI, barreau de NICE

    Julie HABARES, barreau de PARIS

    Samantha GRUOSSO, barreau de PARIS

    Julien DRAY, barreau de SEINE-SAINT-DENIS

    Philippe de la GATINAIS, barreau de PARIS

    Ouadie ELHAMAMOUCHI, barreau des HAUTS-DE-SEINE

    Rochane NEMATOLLAHI-GILLET, barreau de PARIS

    Claire LEGRAND, barreau de PARIS

    Judith BAZIN, barreau de MONTPELLIER

    Marguerite SCHAETZ, barreau de PARIS

    Manon BEAUCARNE, barreau des HAUTS-DE-SEINE

    Elie LIONS, barreau de NICE

    Clotilde PAUVERT, barreau de SAINT-PIERRE-LA REUNION

    Nina PETER, barreau de SEINE-SAINT-DENIS

    Pascale FEUILLEE-KENDALL, barreau de VERSAILLES

    Jérôme CAMPESTRINI, barreau de NICE

    Nabila ASMANE, barreau de SEINE-SAINT-DENIS

    Sabrina HACHOUF, barreau de MARSEILLE

    Julie FÉVRIER, barreau de SEINE-SAINT-DENIS

    Constance MACHICOTE, barreau de SEINE-SAINT-DENIS

    Mohamed FELLOUAH, barreau de MARSEILLE

    Claire MELIANDE, barreau de BORDEAUX

    Olivia MONTEIL, barreau de PARIS

    Florence JOURNIAC, barreau de SAINT-PIERRE-LA REUNION

    Louis LAÏ-KANE-CHEONG, barreau de PARIS

    Alex VARDIN, barreau de SAINT-DENIS-LA REUNION

    Alexandre BRAUD, barreau de BETHUNE

    Adil SAHBAN, barreau de PARIS

    Emilie VERGNE, barreau de PARIS

    Natacha BRITSCH, barreau de PARIS

    Viviane SOUET, barreau de PARIS

    Morgan POULY, barreau de SAINT-DENIS-LA REUNION

    Fanny OLIVIER, barreau de SAINT-DENIS-LA REUNION

    David SILVA, barreau de PARIS

    Perle GOBERT, barreau de BORDEAUX

    Hélia DA SILVA, barreau de LYON

    Ludivine BOISSEAU, barreau de LYON

    Mélissa MASSERON, barreau de LYON

    Myriam KERNEIS, barreau de DAX

    Estelle CAMPANAUD, barreau de NANTES

    Christophe GUILLAND, barreau de CHAMBERY

    Nathalie NOEL, barreau de BORDEAUX

    Nathalie BEURGAUD BONADA, barreau de NICE, Vice Bâtonnier

    Christophe ROSA, barreau de GRASSE

    Ingrid JOLET, barreau de DIJON

    Stéphane ROUSSET-ROUVIERE, barreau de TOULON

    Romain GUERINOT, barreau de NICE

    Jennifer GUINARD, barreau de BERGERAC

    Béatrice TRARIEUX, barreau de BERGERAC

    Najet MALLEM, barreau de BOURGOIN-JALLIEU

    Delphine GUENIER, barreau de MARSEILLE

    Ingrid BLAMEBLE, barreau de Saint-Denis de la Réunion

    Pascal JACQUOT, barreau de PARIS

    Alexandra MANCHES, barreau de PARIS

    Sarah CAMINITI-ROLLAND, barreau de NICE

    Anne-Marie DUVIVIER, barreau de LA ROCHELLE-ROCHEFORT

    Hélène ROBEIN, barreau des HAUTES-ALPES

    Bilgehan ERCOK, barreau de LYON

    Emilie OLIVIER, barreau des HAUTES-ALPES

    Zoé GUILBAUD, barreau de NANTES

    Eva-Belin AMADOR, barreau de TOULOUSE

    1.  Site du gouvernement : https://www.gouvernement.fr/info-coronavirus ;
    2.  Article 8 CEDH
    3.  Article 16-1 code civi
    4.  L.5111-1 du Code de la santé publique et suivants
    5.  Notamment sous la tutelle de l’ANSM au niveau national
    6.  Dite : balance bénéfice/risque
    7.  Site ANSM : https://ansm.sante.fr/dossiers-thematiques/covid-19-vaccins/covid-19-vaccins-autorises
    8.  Code de Nuremberg, loi bioéthique du 30 juillet 1994, article L521-1 du Code de justice administrative, article 35 du Code de déontologie médicale, article 16-1 du Code civil et article L1111-4 du Code de la santé publique et https://pace.coe.int/fr/files/29004/html
    9.  L.1111-2 du Code de la santé publique
    10.  CCNE avis du 21 décembre 2020
    11.  QPC n°458 du 20 mars 2015
    12.  CEDH 2 mars 2021
    13.  CE 6 mai 2019 n°419242.

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  • Assemblée nationale : où étaient les 350 députés absents ?

     

    Le projet de loi sanitaire « / obligatoire » a été adopté en première lecture par 117 voix pour, 86 contre, soit environ 35 % des députés. 

    C’est cohérent avec la désaffection dont ont témoigné les Français lors des dernières , sauf que là, il s’agit de personnes élues pour représenter toute la nation et payées pour ça. 

    Lorsqu’un texte est aussi critique en matière de , d’égalité et de fraternité, le citoyen lambda s’attendrait à un effort exceptionnel de ses élus, par exemple rester massivement dans l’Hémicycle jusqu’à 5 h 00 du matin pour voter. Encore raté.

    Chacun des absents connaît ses propres motivations, il est bien possible que des députés de la majorité trop lâches aient souhaité se soustraire à la discipline de groupe pour que leurs noms ne soient pas associés à cette loi. C’est juste abject. S’ils ont des problèmes avec ce texte destructeur, qu’ils fassent comme la courageuse Martine Wonner et assument leurs convictions. Pour ceux qui sont hostiles à ce texte et qui n’étaient pas présents, qu’il leur soit rappelé que Dieu vomit les tièdes.

    Le gouvernement a refusé d’exclure les bureaux de vote du dispositif du passe sanitaire, l’amendement  qui proposait de le rétablir ayant été rejeté. Mais le taux d’abstention, en , n’est pas assez préoccupant pour douter que nos scrutins soient sincères et que les citoyens demeurent égaux.

    Le texte initial prévoyait l’interdiction à tous ceux qui ne détiennent pas un passe sanitaire d’accéder à un hôpital ou un établissement de soins, hormis en cas d’urgence.

    Le vote d’un amendement, jeudi, avait fait sauter cette restriction abjecte. Le gouvernement a fait revoter cet amendement, qui a été rejeté. L’électrocardiogramme d’effort ou la chimiothérapie seront désormais réservés aux seuls détenteurs du passe sanitaire. L’hôpital qui pallie comme il peut la pénurie de spécialistes refusera du monde à l’entrée, non sur des critères de capacité, mais sur des critères de soumission à des diktats sanitaires.

    Petit aparté : l’Église catholique a inventé l’hôpital, celui qui accueille et soigne chacun sans restriction ni discrimination, et elle dispose donc d’un droit moral imprescriptible sur le concept. Elle s’est fendue d’un communiqué lénifiant qui reprend un mensonge d’État (la vaccination serait LA solution). Elle suppose hardiment qu’il existerait un contrôle du Parlement sur le gouvernement ainsi que des contre-pouvoirs. Et elle se défausse et renonce à clamer haut et fort qu’il est criminel de priver de l’accès à l’hôpital quelqu’un qui en aurait besoin parce qu’il ne serait pas assez soumis.

    Ministres, , députés, après toutes vos trahisons, tous vos mensonges, faire confiance à votre  sanitaire relève de la bêtise ou de la cécité. Des Français voyants et pensants seront poussés au  et à l’exclusion sociale et ne s’en remettront pas. Certains ne pourront plus être soignés. Le temps des lavages de mains est passé. Trahis par ceux qui nous gouvernent ou nous représentent, il nous faut retourner dans la rue.


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  • Non vacciné


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  •  11 sites vandalisés en 8 jours !

    http://

    Jeudi 15 juillet, les préfets ont reçu l’ordre d’assurer une meilleure sécurité aux abords des centres de vaccination, selon nos informations. En quelques jours, onze centres de vaccination et dépistage ont été vandalisés.

    Du tag à l’incendie, les installations mises en place dans le cadre de la politique sanitaire ont été prises pour cible. Centres de vaccination, de dépistage et laboratoire d’analyses médicales : onze infrastructures ont été vandalisées dans toute la France depuis le 14 juillet, selon nos informations. 

    Conséquence directe : le ministre de l’Intérieur a demandé aux préfets de renforcer la sécurité des centres de vaccination depuis le 15 juillet, ont révélé des sources concordantes à TF1/LCI. Des “consignes de vigilance”, indique le ministère, sans préciser pour le moment quels seront les moyens déployés. 

    Sabotage, tags, incendie… Ces actes de vandalisme anti-vaccin ont pris des formes diverses au cours des derniers jours. À Urrugne, dans les Pyrénées-Atlantiques, le centre de vaccination de la ville a été incendié dans la nuit de samedi 17 juillet à dimanche, laissant une partie de son chapiteau éventré. 

    Dans le Doubs, à Audincourt, les disjoncteurs d’alimentation électrique ont été coupés dimanche. Une coupure d’une heure à une heure et demie, si bien que 3500 doses, stockées dans les réfrigérateurs, ont dû être analysées pour savoir si elles avaient été affectées. “Il n’y a aucun doute là-dessus, le centre de vaccination était ciblé”, avait déclaré à l’AFP Martial Bourquin, le maire de la ville.

    Du côté des Landes, la violence de ces attaques est montée d'un cran : à Saint-Paul-lès-Dax, des croix gammées taguées sur les murs du centre de vaccination ont été découvertes lundi 19 juillet. Selon plusieurs témoins, un homme aurait aussi proféré des insultes et des menaces mardi et mercredi à l'encontre du personnel d'accueil, l'accusant de "tuer des gens" rapporte France Bleu Gascogne. 

    Parmi les autres infrastructures vandalisées depuis le 14 juillet, on compte aussi les centres de vaccination de Lans-en-Vercors (Isère), de Lamballe-Armor (Côtes-d’Armor), de Chambéry (Savoie) et de Neuillé-Pont-Pierre (Indre-et-Loire). Les centres de dépistage de Kembs (Haut-Rhin) et des Sables-d’Olonnes (Vendée), ainsi que le Pôle Santé de Périers (Manche) et le laboratoire d’analyses médicales de Crémieu (Isère), ont également été pris pour cible. 

    Si ce phénomène s’est accéléré ces derniers jours, il n’est toutefois pas nouveau. "Fuck Vaccin""Dégage de là""Le vaccin tue" : le 2 juillet dernier, la Ville de Nice a porté plainte après la découverte de tags anti-vaccin sur les tentes du centre de vaccination de Las Planas. 

    Source


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