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  • Fabien Roussel, un communiste chimiquement pur .

    Ce week-end, il y avait aussi le meeting de campagne de Fabien Roussel. Au sein d’une gauche éparpillée façon puzzle, entre écolos désemparés, insoumis islamo-gauchisés et socialistes qui n’en finissent plus de creuser leur déficit de voix, sans compter la présence planante de la poétesse guyanaise, le verbe et la présence d’un Fabien Roussel suscite un certain intérêt. Il assume et revendique des positions devenues iconoclastes à gauche : l’attention portée à l’électorat populaire. Loin, bien loin des utopies déconstructivistes d’importation, dont la bruyante présence médiatique est inversement proportionnelle à l’adhésion réelle des Français, Fabien Roussel retrouve des accents de la gauche « d’avant », celle de Georges Marchais. Comme s’il sortait Arlette Laguiller de son placard, en lui apportant une touche de modernité.

    Ainsi, on a pu entendre récemment sa défense et illustration de la gastronomie française. Comment ne pas se réjouir qu’il rappelle ce qui n’est malheureusement plus une évidence. Pour avoir osé évoquer le réel, il s’est fait traiter, insulte suprême, de suppôt d’extrême-droite. Belle occasion pour lui de se démarquer du reste de la gauche, pour ne pas être entraîné dans ce qui s’annonce une catastrophe électorale : « Certains à gauche sont coupés du peuple. Défendre le bifteck des Français, pour moi, c'est un vrai projet politique. Derrière, il y a un projet de société. On doit tous avoir, avec un travail et un salaire décent, accès à des aliments de qualité. On ne peut pas défendre l'agriculture français sans permettre aux Français d'y avoir accès. » Rappelant au passage, lors de cette émission de RMC (17/01/22), qu’il a tous ses brevets d’extrême-gauche : « Nous nous sommes battus pour l'indépendance de l'Algérie, pour la paix au Vietnam, contre l'apartheid... C'est sur cette base là que je me suis engagé en politique ».

    Il est adepte des petites phrases – lui aussi ! - mais également de positionnements inattendus à gauche : il défend le nucléaire et l’hydraulique au nom de l’écologie, ne craignant pas de s’opposer à Greenpeace par Twitter interposé. C’est pour lui le meilleur moyen d’atteindre l’objectif d’une énergie décarbonée en 2050 : « Je suis contre l'abandon des réacteurs nucléaires. J'attire votre attention sur le fait qu'il y a 3 millions de Français en situation de précarité énergétique. Le parc nucléaire répond à ces difficultés. De plus, les besoins en électricité vont aller croissant, avec les nouveaux usages comme la voiture électrique. Enfin, j'ajoute que notre ambition de réindustrialiser le pays nécessite une électricité peu chère. Nous devons nous démarquer des pays concurrents non pas sur les salaires, mais sur l'énergie. Nous avons tout pour ça en France. » explique-t-il. Du pur bon sens.

    Il parait lucide sur l’islamisation de la France dont il reconnait la réalité, et commente sur France5, à propos du terrifiant reportage de M6 sur Roubaix : « Ce qui a été montré dans ce reportage existe, c’est une réalité, il ne faut pas se voiler la face […]. Il y a aussi une menace issue de réseaux terroristes islamistes qui existent, et on ne peut pas dire que ça n’existe pas et que c’est du racisme antimusulman. »

    Alors, me direz-vous, si Fabien Roussel parait à certains égards sympathique, serait-ce parce que, au fond, il ne serait pas communiste ?

    Son discours lors de son meeting marseillais mais surtout une plongée dans son programme montrent que Fabien Roussel est en réalité un communiste chimiquement pur, mais très habile et qui a surtout compris que ce qui a tué la gauche, c’est la perte du vote ouvrier et populaire – qui est passé chez Marine Le Pen – au profit d’un vote d'origine immigrée. Un grand remplacement électoral dont il ne veut plus : c’est en effet la première fois depuis 2007 et la candidature de Marie-George Buffet que le PCF ne fait pas candidature commune avec la France insoumise.

    Son slogan de campagne, « La France des jours heureux », a été décliné sur tous les tons dimanche : « Je veux pour la France des réformes heureuses. Le bonheur, c'est presque devenu un gros mot, un interdit. Ils nous ont tellement habitué aux réformes douloureuses. Avec moi, c'est fini, terminé. On a assez payé ! » car « ce qui coûte cher, c’est les riches, ce qui coûte cher, c’est le ruissellement. Moi, je vous propose une autre théorie, le “roussellement” ! Augmenter les salaires et les retraites. »

    Et pour ce faire, c’est l’utopie communiste en marche : un smic à 1.500 euros net, la semaine de 32 heures, la retraite à 60 ans à taux plein, le triplement de l’ISF, un plan pluri-annuel d’embauches dans la fonction publique (500.000 fonctionnaires supplémentaires), le RSA pour les moins de 25 ans, 800 euros par mois à tous les étudiants, la nationalisations de groupes stratégiques (EDF, La Poste, Engie), un pôle financier public constitué grâce à la nationalisation des grandes banques et compagnies d’assurances privées (BNP-Paribas, Axa, Société générale), création de 100.000 emplois d’utilité citoyenne, et bien sûr, la création d’un nouvel impôt sur les sociétés.

    Et l’immigration ? « La France, pour sa part, renforcera sa politique d’accueil des réfugié·e·s, elle accroîtra dans cet objectif les moyens de l’Office français de protection des réfugiés et apatrides (Ofpra) et de l’Office français de l’immigration et de l’intégration (Ofii), elle exigera de ses partenaires européens le respect de la Convention européenne des droits de l’Homme et de la Convention de Genève, dont le droit d’asile. »

    On vous épargnera le reste de ce programme-utopie où, « pour retrouver le bonheur », nous serions submergés de milliards d’euros d’argent magique. « Cette France-là, je l’aime parce que j’en suis » dit Fabien Roussel. Il n’a pas renié qu’il était français, mais il n’oublie jamais qu’il est un pur communiste.

    Marie d'Armagnac

    Source : http://bvoltaire.fr


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  • Merluche le Führer des ‘Insoumis’

    Mélenchon est un vieux routier de la politique professionnelle. Il fait peur par ses manières brutales d’adjudant de compagnie disciplinaire. 

    On se demande d’ailleurs comment il peut avoir des adeptes avec une pareille allure de brute grossière.

    Il compte régulièrement être élu président de la république et mise sur la racaille et le lumpenprolétariat à défaut de la gauche traditionnelle qui n’existe plus, ou qui s’est volatilisée ailleurs.

    Il n’est pas le leader d’insoumis à l’ordre établi, mais de soumis à l’ordre financier mondial. Avec le temps, il n’évolue pas mais semble dégénérer d’années en années. Il ne parle pas, il aboie, la mâchoire prête à mordre, l’oeil mauvais. Il est devenu avec le temps, le pitbull du marigot politicien.

    Tantôt arrogant, dédaigneux, colérique, moqueur ou outré avec un côté comédien dans le rôle du teigneux de service. Le tout, avec une mauvaise foi digne d’un procureur dans un procès stalinien.

    Si on ajoute à ce portrait, la frustration de n’être pas reconnu à la valeur et à l’importance qu’il   qu’il se donne. Ce qui le rend furieux et encore plus odieux avec ceux qui osent contester la rigidité de ses arguments.

    Eric Zemmour a très bien réussi à lui clouer le bec, dans leur précédent débat : « Mr Mélenchon; vous et votre gauche, vous avez perdu le peuple français. Vous vous cherchez un électorat de substitution avec les musulmans. Vous êtes prêts à toutes  les trahisons, j’ai honte pour vous ».

    Paroles bien envoyées à quelqu’un qui admire Robespierre, les côtés sombres et les cruautés de la Révolution et qui ferait peut être aussi bien que ces sanguinaires, si  les circonstances le lui permettaient.

    Il veut remplacer la BAC par des assistants sociaux de sécurité. Comme si des mesures de démagogie suffisaient à enrayer la délinquance. Ce qui a produit un clash avec un représentant de la police nationale, Yannick Landuran.

    Ce gouanassier, sans le moindre respect pour son interlocuteur policier resté calme et poli, éructait: « Si je suis élu, vous obéirez » Tout en le fusillant des yeux. De quel côté est la violence? Je parie que du côté de la police on ne va pas se bousculer pour voter Mélenchon Comme si cet excité avait quelque chance d’être élu alors qu’il fait tout pour se faire détester.

    « Le socialisme est l’antichambre de la tyrannie » (Léo Ferré)

    Onyx


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  • Tintin au pays des ex soviets

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    Comme un petit air de dîner de con


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  • La ville d’Ottawa est devenue « hors de contrôle »

    Boulevard Voltaire  

    Le « convoi de la liberté » bloque la capitale canadienne depuis plusieurs jours. 

    À l'origine de ces révoltes, l'obligation, depuis la mi-janvier, pour les camionneurs d'être vaccinés pour passer la frontière entre les États-Unis et le Canada. 

    Les chauffeurs routiers s’élèvent contre les mesures vaccinales qui empêchent les travailleurs ne s’étant pas soumis aux réglementations en vigueur de travailler. Et tant que les restrictions ne seront pas levées, « les manifestants affirment vouloir poursuivre leur occupation », relatait Le Parisien, le 6 février. De plus, toujours selon Le Parisien, ces manifestations se sont transformées en un « en mouvement contre les mesures sanitaires dans leur ensemble et aussi, pour certains, contre le  de Justin Trudeau ».

    À la radio, le maire de la ville Jim Watson dresse ce constat : « La situation, actuellement, est complètement hors de contrôle, car ce sont les protestataires qui font la loi. » Il ajoute que les manifestants « sont beaucoup plus nombreux que nos policiers » et conclut : « Nous sommes en train de perdre la bataille […] nous devons reprendre notre ville. »

    Bientôt en France ?

    Le mouvement pourrait-il essaimer en France ? Sur Facebook et Twitter, plus de 170.000 personnes ont répondu à l’appel pour bloquer  samedi prochain. Selon France Info« des convois au départ de Brest, Lille ou encore Metz sont déjà planifiés ».

    Serait-ce le début d’une nouvelle  des gilets jaunes ?



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