• Les sanctions de l’UE contre la Russie : un échec cuisant qui coûte cher à l’économie européenne

    L'UE a imposé une treizième série de sanctions contre la Russie, ajoutant 200 noms à la liste des personnes sanctionnées et gelant leurs avoirs. Cependant, les sanctions ont un impact limité sur l'économie russe et coûtent cher à l'économie européenne. Les manifestations d'agriculteurs dans plusieurs pays européens démontrent que la crise économique en Europe est directement liée à la politique de sanctions et au financement du conflit en Ukraine.

    Fin février, les États membres de l’Union européenne se sont mis d’accord sur une treizième série de sanctions à l’encontre de la Russie, bien qu’ils soient de plus en plus critiqués pour l’incapacité des restrictions déjà en vigueur à mettre un terme à la guerre en Ukraine.

    Ce train de mesures a permis d’ajouter quelque 200 noms à la liste des personnes sanctionnées auxquelles il est interdit de se rendre dans l’Union européenne, tandis que les avoirs de ces personnes et de ces entreprises sont gelés.

    Par ailleurs, un certain nombre d’entités ont été nouvellement inscrites sur une liste qui leur interdit d’importer certains biens en provenance d’Europe.

    Selon les officiels de l’UE, les sanctions visent à perturber la chaîne d’approvisionnement pour le développement et la production de biens militaires. Des dizaines d’entreprises étrangères de pays tiers sont concernées par ces nouvelles restrictions. Ainsi, l’Union européenne a imposé des sanctions à dix entreprises étrangères, dont quatre chinoises et une du Kazakhstan, de l’Inde, de la Serbie, de la Thaïlande, de Singapour, du Sri Lanka et de la Turquie. Selon Bruxelles, toutes ces entreprises aident la Fédération de Russie à contourner les mesures de l’UE.

    Cependant, l’Occident admet directement que les sanctions de l’UE n’ont pas pu briser l’économie russe en deux ans. Les mesures préparées à la hâte à la veille du 24 février sont de nature symbolique et ne causeront pas de dommages sérieux à la Fédération de Russie.

    Selon les données de la Commission européenne, l’économie russe continue de croître malgré les sanctions économiques occidentales.

    Le célèbre musicien Matthias Moosdorf, membre du Bundestag appartenant à la faction Alternative pour l’Allemagne, a exprimé l’opinion selon laquelle les sanctions occidentales contre la Russie touchent principalement les économies des pays de l’Union européenne.

    Le parlementaire allemand a déclaré qu’« en Russie même, elles renforcent la mentalité d’une «forteresse assiégée». Le coût réel des sanctions pour l’UE a déjà dépassé les 500 millions d’euros ».

    Ainsi, les manifestations d’agriculteurs qui ont lieu en Allemagne, en France, en Italie, en Espagne, en Pologne, au Portugal, aux Pays-Bas, en Suisse, en Grèce, en Bulgarie, en Lituanie, en Roumanie, en Belgique et en République tchèque démontrent que la crise économique en Europe est directement liée à la politique de sanctions et au financement du conflit en Ukraine.

    Matthias Moosdorf a souligné de manière convaincante que « l’on ne peut pas gagner dans une confrontation directe avec une puissance nucléaire ». « C’est tout simplement ridicule et c’était voué à l’échec dès le départ », a ajouté Moosdorf.

    De l’avis de nombreux experts, le prochain train de sanctions de l’UE n’entraînera pas de pertes pour l’économie russemais pourrait avoir des répercussions négatives sur l’économie européenne et les relations politiques avec des pays tiers, tels que la Chine.

    Ainsi, dans sa politique de sanctions, l’Union européenne ne fait que renforcer les restrictions à l’encontre des pays tiers. Les analystes sont convaincus que les nouvelles mesures ont été adoptées relativement rapidement par l’UE et qu’elles sont de nature symbolique.

    Aujourd’hui, ces accords ne sont rien d’autre qu’une démonstration de la faiblesse de la position de l’UE.

    En outre, la situation pourrait se compliquer. La Chine pourrait réagir de manière très sensible à ce genre de choses. Bien sûr, les Européens et les Chinois ne sont pas prêts à sacrifier leurs liens aujourd’hui. Mais, comme c’est souvent le cas dans les relations internationales modernes, la politique l’emporte sur la rationalité économique. Par conséquent, si les entreprises chinoises sont incluses dans les nouveaux trains de sanctions, nous assisterons à une perplexité accrue de la part des dirigeants chinois, et un nouveau fossé sera creusé dans les relations entre l’UE et la Chine.

    Le représentant permanent de la Chine auprès des Nations unies, l’ambassadeur Zhang Jun, a déclaré que Pékin s’opposait à l’utilisation abusive du facteur ukrainien pour justifier des sanctions à l’encontre de la Chine. Il a ajouté que la Chine continuerait à prendre toutes les mesures nécessaires pour protéger les intérêts légitimes de ses entreprises et de ses citoyens.

    Les responsables politiques européens doivent peser soigneusement leurs décisions concernant les nouvelles restrictions, qui constituent un aller simple pour leurs économies.

    Adomas Abromaitis

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  • L’écologie punitive s’étend chaque jour à de nouveaux domaines.

     

    Les informations en provenance du terrain remontent petit-à-petit et l’horreur se précise, avec tout ce qu’elle peut comporter de scandaleux : l’écologie ne serait plus la préoccupation numéro un des Français et, par voie de conséquence insupportable, de toutes les entreprises en France !

    Oui, vous avez bien lu et même si certains ultralibéraux mangeurs de chatons communistes l’avaient pourtant prédit, tout porte à croire qu’à mesure que l’économie montre des signes clairs de toussotements catarrheux et que la lutte contre l’inflation s’impose à tous les commerces pour capter le peu de pouvoir d’achat restant aux Français, la nécessaire Écologie de la Rédemption Ultime quitte petit-à-petit le champ des préoccupations des entreprises et des commerces.

    Et donc, à mesure que les Français s’appauvrissent sous l’augmentation des prix, des taxes, des contraintes et des impôts, ceci se traduit inévitablement par une recrudescence de la publicité ciblée sur les produits bons marchés, à bas prix.

    Dans ces produits, on trouvera assez logiquement l’alimentaire et, plus récemment, l’habillement : le vestimentaire bon marché, pompeusement rebaptisé “fast fashion”, semble faire son entrée en force dans les ménages français qui semblent assez bien se satisfaire de vêtements à petit prix. Malheureusement, cette nouvelle tendance ne peut qu’irriter l’élite française car, comme chacun le sait, laisser tomber l’écologie, c’est contraire au dogme, à la religion, c’est véritablement une offense à Gaïa.

    Sans surprise, un nouveau combat apparaît : la lutte est lancée contre la “fast fashion”, cette abomination anti-écologique qui tue des ours polaires, provoque le réchauffement climatique et creuse les inégalités de genre. Cette lutte ne peut se comprendre qu’au travers d’un projet de loi que se sont empressés de déposer nos vaillants gaïatollahs législateurs, jamais en retard d’une vexation contre les Français modestes.

    Soyons clairs : on ne pourra pas gagner cette guerre contre les gens qui s’habillent pas cher et renouvellent trop souvent leur garde-robe sans préparer les esprits, sans les rendre malléables aux idées bienfaitrices de la décroissance et de la réduction vestimentaire essentielle. On pourra donc commencer par multiplier les articles et les reportages de sensibilisation visant à démontrer que cette “fast fashion” est une abomination de l’enfer contre laquelle il faut lutter pied à pied.

    Grâce à des messages niais simplistes clairs, notamment basés sur une écologie punitive, on pourra enfin mener le fer dans la plaie.

    Bien sûr, pour ceux qui ont encore un peu de lucidité en ces temps troublés, il ne s’agit rien d’autre qu’une nouvelle tentative d’emmerder les Français et de lutter contre les solutions apportées par le marché d’obtenir des biens et des services à pas cher : le capitalisme étant cette pluie qui provoque cette abominable sécheresse partout où elle ne tombe pas, il sera combattu par l’écologie qui entend non pas défendre la planète, mais défendre à tout le monde d’exister paisiblement dessus.

    Dès lors, les écologistes s’élèvent contre le “fast fashion” alors qu’il s’agit surtout de vêtements à petits prix. Notons le renommage, nécessaire, puisqu’il permet de stigmatiser le produit et la méthode de vente, même si elle permet pourtant à des gens modestes avec un petit pouvoir d’achat de s’habiller.

    Très concrètement, nos gaïatollahs veulent que les pauvres s’habillent pauvrement, c’est tout.

    On retrouve le même raisonnement idiot, les mêmes procédés rhétoriques, le même appel à l’écologie de bazar avec les camions à remorques longues, subtilement rebaptisés “méga-camions” : on assiste ici à la même méthode sémantique et publicitaire que l’accolage d’ultra, de turbo ou de giga sur un terme que les écolos veulent détériorer afin de le rendre péjoratif.

    Ces moyens de transports permettent une économie d’énergie de 21% par tonne transportée (selon l’agence américaine de protection de l’environnement), mais nos écolos de pénitence forcée sont révulsés à l’idée qu’ils puissent être autorisés sur les routes européennes : il faut contraindre voire faire disparaître ces abominations sur roues.

    Et tout comme pour la mode à petits prix ou les camions longs, ces mêmes écolos-bouffons se sont bruyamment élevés contre “l’artificialisation des sols”.

    Notez, là encore et sans surprise, cette expression débile pour transformer une réalité simple (l’exploitation d’un morceau de terrain et sa mise en valeur au travers de projets fonciers ou industriels) en abomination péjorative puisqu’on “artificialise” (?) des sols : tout projet de vie, toute velléité d’aménager son environnement pour simplement y vivre correctement est un affront, une offense à la Déesse Nature qu’il faut absolument combattre. L’Humain, cette plaie, doit expier la faute commise par sa propre existence.

    Le bilan est simple : après avoir sacralisé cette nature au point de ne plus pouvoir y toucher, les entreprises ne peuvent plus se développer, chaque extension, chaque tentative se traduisant par des casse-têtes fonciers, légaux et administratifs. Ces entreprises, ce sont des emplois, donc des individus qui voient leur avenir menacé par ces avalanches de normes et de contraintes qui sont bien plus artificielles que ces sols qu’ils aimeraient aménager.

    En réalité, cette surenchère dans les sujets écolos et cette lutte contre la simple amélioration du quotidien n’est pas un hasard : les âneries écologiques sont passées du domaine de l’idéologie à l’application concrète et se sont traduites par une explosion des prix de l’énergie, une crise de l’immobilier (merci le DPE), une augmentation de la pollution (l’Allemagne en étant la démonstration quasi caricaturale), des pertes d’emplois (dans les secteurs immobiliers et automobiles par exemple), des allocations massives et économiquement catastrophiques de capital dans des lubies et une diminution du niveau de vie qui amènent la misère pour tous, bref, un effondrement du bien être général en échange d’une nature même pas préservée

    Or, ne pouvant se dédire après des décennies à clamer que l’écologie était une solution permettant d’améliorer le sort de tous et de chacun, les intégristes de l’écologie punitive sont à présent coincés et ne peuvent plus guère que renchérir : si l’écologie provoque des problèmes de plus en plus graves, c’est bien sûr la faute du capitalisme et surtout… parce qu’on n’a pas fait assez d’écologie, pardi !

    parabole de l'aspirine (c) Maître Du Monde

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  • Le système fermé du capitalisme de guerre

     
    Le système économique et politique occidental est "désespérément dépassé et devient donc un système fermé et totalitaire", affirme l'universitaire italien Fabio Vighi.

    Les quelques super-riches (0,01 %) qui profitent encore du système capitaliste sont prêts à tout pour prolonger son existence. La dernière astuce des banquiers pour gérer et ralentir l'effondrement est toujours la même : la guerre.
    Les gestionnaires du mécanisme capitaliste basé sur la dette sont des "technocrates à la recherche du profit dont le principal trait psychologique est la psychopathie", diagnostique M. Vighi. Ils sont "tellement dévoués au mécanisme qu'ils en sont devenus les prolongements - comme des automates, ils travaillent sans relâche pour le mécanisme, sans aucun remords pour la destruction de la vie humaine qu'il provoque".

    Cependant, la psychopathie n'est pas l'apanage de la clique financière transnationale, mais s'étend à l'élite politique (des chefs de gouvernement aux administrations locales) et à ce que l'on appelle l'"intelligentsia" (qui comprend divers experts, scientifiques, philosophes, journalistes et artistes).

    En d'autres termes, "quiconque entre dans le système doit en accepter les règles et, en même temps, en adopter ipso facto les caractéristiques psychopathologiques. C'est ainsi que l'objectivité capitaliste aveugle (la recherche du profit) devient inséparable des sujets qu'elle représente", philosophe Vighi.

    Mais les technocrates désaxés surestiment-ils leur capacité à mettre en place un système fermé qui pourrait encore masquer la décadence du capitalisme ? "D'abord la farce tragique de la pandémie et maintenant les vents froids de la guerre en cours mettent à l'épreuve la confiance des citoyens moyens dans leurs institutions représentatives", spécule M. Vighi.

    Il était relativement facile pour les opportunistes de la classe politique d'améliorer leur profil et de faire taire les sceptiques pendant l'urgence de l'ère Corona, mais "l'implication dans le génocide de Gaza, combinée à la création d'un front néo-mcarthyste et anti-russe et à l'accélération de la course aux armements, pourrait commencer à saper la confiance de la majorité silencieuse".

    "Dans la nouvelle normalité totalitaire, nous faisons l'expérience d'une hyperréalité théorisée par Jean Baudrillard, qui n'est ni un fait ni une fiction, mais un contenant narratif qui les a remplacés tous les deux", explique M. Vighi en reprenant les termes du célèbre chercheur français en sciences sociales.

    "Ainsi, le nettoyage ethnique brutal de Gaza se poursuit à toute vitesse, tout en exprimant sa préoccupation pour le sort des civils, en s'opposant à l'extrémisme et en mettant en garde contre les dangers de l'antisémitisme rampant".

    "Dans le même temps, on nous rappelle 24 heures sur 24 que les Russes (qui d'autre ?) préparent une attaque nucléaire depuis l'espace et une attaque contre l'Europe."

    Ce "tourbillon d'informations médiatiques crée un état d'hypnose collective qui s'avère plus efficace que la censure traditionnelle". Le discours officiel et stérilisé sur Gaza ou l'Ukraine, par exemple, "se transforme constamment en un discours sur le discours lui-même, strictement délimité par des binaires moralement préformulés (par exemple, démocratie/terrorisme)".

    Vighi, homme de gauche, ramène tout à la vie économique, de sorte que même la manipulation actuelle des masses est historiquement établie "en tant que résultat de la virtualisation économique, dans laquelle la rentabilité du travail salarié a été remplacée par la rentabilité simulée du capital spéculatif".

    Qu'il s'agisse d'un effondrement ou d'une correction drastique, les marchés financiers bénéficieront de l'augmentation des dépenses de défense. La production militaire pour les "engagements de sécurité à long terme" est désormais un soutien essentiel à une croissance réelle de plus en plus faible, mesurée par le PIB.

    "Par exemple, sur les 60,7 milliards de dollars alloués à l'Ukraine dans le dernier plan d'aide, 64 % vont à l'industrie militaire américaine. La source n'est pas le TASS de Poutine, mais le Wall Street Journal, qui admet également que depuis le début du conflit en Ukraine, la production industrielle américaine dans le secteur de la défense a augmenté de 17,5 %", précise M. Vighi.

    "La psychopathie qui alimente la guerre est en fin de compte une extension de la psychopathie économique, le résultat d'une prise de risque spéculative incontrôlée", conclut M. Vighi. L'industrie de l'armement est "un gardien de type Cerbère du capitalisme financier qui, dans sa version traditionnelle - un monde fantastique de plein emploi, de consommation de masse hédoniste, de croissance sans fin et de progrès démocratique - est mort et enterré depuis un certain temps".

    Par conséquent, l'objectif inavoué des États-Unis et de leurs États vassaux est de "maintenir l'hégémonie militaire en tant qu'épine dorsale de l'hégémonie du dollar, et de protéger le stock de dette toxique déjà virtuellement insoutenable".

    C'est pourquoi le Premier ministre estonien, Mme Kaja Kallas, a recommandé à l'UE la même stratégie de politique économique qu'à l'époque du coronatralalavirus : cette fois, il s'agit d'émettre des euro-obligations d'une valeur de plus de 100 milliards d'euros pour relancer l'industrie de guerre de l'UE.

    Emprunter pour faire face à la menace russe et à d'autres "urgences apocalyptiques" promues par les (faux) médias du pouvoir est le dernier modèle économique du capitalisme de crise occidental. Les puissances vassales de l'Amérique, la Grande-Bretagne et les pays de l'euro, ont rapidement commencé à s'armer.

    Alors que les tambours de guerre résonnent, nous entrons dans une "ère d'endettement militaire croissant". Comme l'a prédit le ministre britannique de la défense Grant Shapps, dans les années à venir, non seulement la Russie, mais aussi les autres ennemis jurés de l'Occident, la Chine, l'Iran et la Corée du Nord, figureront dans une série de théâtres de guerre motivés par des considérations économiques.

    Comme l'a déclaré Julian Assange en 2011, en faisant référence à l'Afghanistan, "l'objectif est une guerre sans fin, pas une guerre gagnée". Si l'on considère les conflits actuels dans le monde, il est plus probable que leur nombre augmente plutôt qu'il ne diminue.

    Vighi prévient toutefois qu'il serait "trompeur de croire que le récit du "noble engagement militaire" de l'Occident n'est que le dernier épisode d'une série Netflix que nous pouvons nous permettre de regarder depuis nos canapés, à bonne distance".

    Alors que le capitalisme financier vacille, ceux qui continuent à en profiter n'hésitent pas à sacrifier aux "bombes démocratiques" non seulement des populations comme les Palestiniens, longtemps abandonnées à une misère inhumaine, mais aussi les habitants des pays occidentaux, que la psychélite valorise "autant que du bétail en pâture avec un smartphone collé à leur museau".

    "L'appel aux armes désormais permanent (contre le virus, Poutine, le Hamas, les Houthis, l'Iran, la Chine et tous les méchants à venir) sert de couverture désespérée et criminelle à une logique financière défaillante, à la merci du déclin économique et des crédits constants distribués sur les écrans d'ordinateur des banques centrales", déclare Vighi.

    Le drame de l'urgence doit se poursuivre sans interruption, faute de quoi la bulle des profits éclatera. La cabale des banques centrales - la superclasse qui possède la Réserve fédérale et les sociétés de gestion d'actifs - "aura bientôt besoin de l'effet de levier de nouvelles urgences pour justifier la baisse des taux d'intérêt et l'injection de liquidités fraîchement imprimées dans le système".

    Dans ce scénario de crises multiples, la classe moyenne occidentale est prisonnière de son passé. Elle est convaincue que "le capitalisme libéral démocratique d'après-guerre est non seulement fondamentalement juste en tant que modèle d'organisation sociale, mais aussi éternel et indiscutable". Ce n'est pas vrai, bien sûr, mais il est difficile de se défaire de l'illusion et de l'indulgence.

    L'illusion est née pendant la Grande Dépression, lorsque les gens jouissaient d'un boom économique et faisaient partie d'un contrat social rentable, résultat de la "destruction créatrice" causée par les deux guerres mondiales. Aujourd'hui encore, nous sommes perdus dans le brouillard de la guerre. L'histoire va-t-elle bientôt se répéter ?

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    Traduction par Robert Steuckers

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  • Plusieurs états ont déposé plainte contre von der Leyen

     

    Historique. Pusieurs états, dont la Pologne et la Hongrie se sont joints à la plainte pénale déposée auprès du juge d’instruction Frenay contre Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne. Dans le cadre d’un article en préparation sur « où en sont les plaintes contre Ursula von der Leyen ? » France-Soir a obtenu confirmation qu’au moins deux états, la Pologne et la Hongrie, avait rejoint la plainte du lobbyiste belge Frédéric Baldan. Il s’avère qu’un autre pays au moins, la Roumanie, se serait constituée auprès du juge Frenay ou serait sur le point de le faire.
    Rappelons que le 5 avril 2023, Fréderic Baldan déposait une plainte pénale avec constitution de partie civile entre les mains de Frédéric Fresnay, juge d’instruction à Liège, contre Ursula von der Leyen. La plainte vise principalement les contrats d’acquisition de vaccins covid avec le fabricant Pfizer ainsi que les SMS échangés avec le président de Pfizer Albert Bourla. Les chefs d’accusation étaient usurpation de fonctions et de titre, destruction de documents et prise illégale d’intérêt et corruption.

    La Pologne, la Hongrie et la Roumaine ont d’ailleurs fait l’objet d’assignations indépendantes devant les tribunaux belges par la société Pfizer Inc pour « les obliger à respecter leurs engagements en matière de commandes de vaccins contre la covid-19 qui ont été placés dans le cadre de leurs contrats signés en 2021 » comme on peut le lire page 100 du rapport annuel de Pfizer Inc. En clair, Pfizer demande « le paiement total des doses de vaccins » commandées par le biais du contrat européen dont Ursula von der Leyen a potentiellement discuté et négocié de nombreux éléments avec le président de Pfizer Albert Bourla.

    Dans un article du 16 mars 2024, le site Public Senat titre « Présidence de la Commission européenne : Ursula von der Leyen, stop ou encore ? » L’article établit que l’actuelle présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen s’est déclarée candidate (le 19 février) à sa propre succession, soutenue par le Parti populaire européen (PPE). Elle défend son bilan construit avec une alliance politique sortante, composée du PPE, des centristes de Renew et des sociaux-démocrates.

    L’analyse de public Sénat devrait donc être complétée, car elle ne mentionne pas les plaintes de 10 parties (Baldan, Vivant Ostebelgien le parti politique Belge, Les Patriotes et au moins deux pays européens,…) visant Ursula Von der Leyen. Cette candidature semble aujourd’hui incompatible avec le traité de l’UE, ainsi que le code de conduite définissant la fonction de commissaire, dont elle violerait les articles 2.2, 2.5 et 2.6. 

    Une question se pose : Emmanuel Macron et Renew peuvent-ils continuer à soutenir la candidature d’Ursula von der Leyen ? En soi, cela constitue une possible entrave à l’enquête, car en soutenant sa candidature alors qu’elle est visée par ces plaintes, cela contribue à l’empêcher d’aboutir.

    Article complet à paraitre.  Source

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