• Danièle Obono s’oppose à la fermeture des mosquées extrémistes

    Pourquoi donner pouvoir au préfet de fermer des lieux de culte qui provoquent des actes de terrorisme ou en font la propagande ? La députée insoumise Danièle Obono ne comprend pas. Elle s’insurge ! Et la voilà lisant un passage de l’Ancien Testament afin de démontrer la dangerosité de toutes les religions. Et puis, d’abord, le facteur de la religion chez les terroristes est extrêmement marginal, affirme-t-elle. Aucun médecin sur les bancs de l’Assemblée… La pauvre fille est livrée à ses tourments sans aucune assistance psychologique, sous les yeux effarés des rares députés présents. Le moment est pénible.

    Nous avions bien compris que les islamistes n’avaient rien à voir avec l’islam ; il faut désormais intégrer qu’ils n’ont, en plus, aucun lien avec quelque religion que ce soit. Il pourrait s’agir d’un regroupement de philatélistes ou de fans de Florent Pagny… La police enquête.

    L’humoriste-députée s’est engouffrée dans l’hypocrisie de la proposition qui parle de « lieux de culte ». Tu parles… Le refus d’employer le mot exact dénote, à lui seul, la timidité du combat. Pourquoi pas des lieux, tout court ? Mais Danièle Obono n’est pas dupe. Elle a bien compris que, ô injustice affreuse, seules les mosquées étaient dans le collimateur… Ah ah… On ne la lui fait pas. Et pourquoi s’en prendre particulièrement à ces hauts lieux du pacifisme (qu’elle fréquente assidûment), alors que temples, églises et synagogues sont de véritables bombes à retardement (raison pour laquelle elle n’y va pas) ? Bref, la santé mentale de notre brave insoumise ne s’améliore pas. Dans un sketch précédent, elle avait donné quelques signes d’inquiétude en minimisant le harcèlement de rue dans les quartiers à forte fréquentation migratoire… La maladie est chronique.

    Dans l’Hémicycle de la sacro-sainte République, il est donc permis à un élu de s’opposer à la fermeture de lieux inspirateurs de tueries sans qu’il n’encoure la moindre sanction… Aucun député présent ne bronche. Christian Jacob secoue la tête, Manuel Valls paraît dubitatif et les autres somnolent… Le parti des insoumis à la vérité a de beaux jours devant lui.

    Jany Leroy

    Source : http://www.bvoltaire.com


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  • Jeannette Bougrab : « Moi, la fille de musulmans, je crois qu’il n’y a pas d’autre choix pour la France que d’expulser l’islam de la cité »

    Jeannette Bougrab vient de publier ses Lettres d’exil, sous-titrées La barbarie et nous, écrites depuis la Finlande où elle est partie vivre avec sa fille May, dénoncent la bienveillance politico-médiatique au service des promoteurs du communautarisme islamiste : voile, burkini, ramadan. Dans Présent, Caroline Parmentier recense :

    Jeannette Bougrab condamne les choix de perdition faits par la droite comme par la gauche depuis 30 ans : « On veut construire des mosquées alors qu’il n’y a plus de bibliothèques dans les quartiers. Les imams ont remplacé les instituteurs. La situation s’est aggravée depuis mon départ. »

    « La violence est omniprésente dans l’islam »

    Elle évoque une France « gangrenée par l’islamisme » et égrène la litanie des morts : Charlie, le Bataclan, le 14 juillet à Nice, le père Hamel, le couple de policiers de Magnanville, les militaires français, les adolescents, les enfants… « L’idée qu’en France on est protégé, est une erreur. On n’est plus protégé. »

    De son exil géographique, elle fustige « l’exil intérieur » auxquels sont assignés avec elle les millions de Français meurtris par la terreur et exaspérés par ce qu’elle appelle « l’empire du déni » : « La guerre contre Daesh est une chose. Mais le combat contre les bien-pensants occidentaux en est une autre, à bien des égards plus complexe et sournoise. Il est vital que nous commencions, dès à présent, cette déradicalisation des esprits. »

    Plus politiquement incorrect encore et plus précis, celle qui se déclare Française, Arabe et musulmane se dit « excédée d’entendre autour d’elle que sa culture est pure tolérance, alors que la violence y est omniprésente » : « Qu’on cesse de m’opposer la religion de l’amour d’un islam imaginaire par crainte de m’entendre proférer la vérité. Moi, la fille de musulmans, je crois qu’il n’y a pas d’autre choix pour la France que d’expulser l’islam de la cité. (…) N’avons-nous plus le désir et l’amour de la France ? »

    Source : http://lesalonbeige.blogs.com


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  •  Marseille : Stéphane Ravier (FN) abandonne son mandat de maire

    Le sénateur FN des Bouches-du-Rhône Stéphane Ravier indique avoir démissionné de son mandat de maire des 13 et 14e arrondissements de Marseille pour se conformer à la loi sur le non cumul des mandats.

    Stéphane Ravier abandonne son mandat de maire des 13e et 14e arrondissements de Marseille pour se conformer à la loi sur le non-cumul des mandats.

    L'expérience de ces trois années m'a montré que pour défendre Marseille, il faut faire un petit crochet par Paris

    a expliqué Stéphane Ravier lors d'une conférence de presse à la mairie de secteur.
    "C'est là que l'on peut être entendu, qu'il y a une caisse de résonance", a-t-il affirmé, assurant que la conquête de la lors des prochaines élections municipales restait son principal objectif.

    C'est quand même au Vieux-Port  que les décisions se prennent

    explique l'élu, qui reproche régulièrement à la mairie centrale de n'accorder que peu de marge de manoeuvre politique et financière aux mairies de secteurs.
    Marseille est découpée, comme Paris et Lyon, en mairies d'arrondissement (de secteur à Marseille), une découpe inscrite dans la loi PLM (Paris, Lyon, Marseille).
    L'élection par le conseil municipal de secteur du successeur de Stéphane Ravier se tiendra vendredi 29 septembre. Sandrine D'Angio, première adjointe et nièce de Stéphane Ravier, assure l'intérim comme maire de secteur. Elle est pressentie pour lui succéder.
     
    http://france3-regions.francetvinfo.fr/provence-alpes-cote-d-azur/bouches-du-rhone/marseille/marseille-stephane-ravier-fn-abandonne-son-mandat-maire-1333057.html

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  • Alain Avello (Les Patriotes) : « Nous n’excluons pas des alliances à gauche »

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    La crise interne provoquée par le départ du numéro 2 du FN, Florian Philippot, a atteint la Loire-Atlantique. Alain Avello, très proche de Philippot et président du collectif d’enseignants pro-FN Racine, a annoncé qu’il démissionnait lui aussi du FN pour rejoindre les Patriotes, l’association que Philippot a lancé et qu’il va transformer en parti. Ce qui crée une situation cocasse – Alain Avello est tête de liste FN pour les sénatoriales, qui ont lieu ce week-end, mais n’est plus au FN…

    Cependant, contrairement à la scission de Bruno Mégret, parti fonder le MNR, l’hémorragie au FN semble assez limitée. « A l’époque, les fédérations partaient en entier, avec tous les cadres ou presque », se souvient un adhérent historique. « En Loire-Atlantique il n’était guère resté que Marguerite Lussaud avec une dizaine d’adhérents, tous les autres étaient partis chez Mégret ». On en est très loin.

    Dans la nouvelle région Grand Est, les Patriotes ont créé un groupe dissident au Conseil régional. Idem, très probablement en Bourgogne, le fief de Sophie Montel. Mais si les Patriotes revendiquaient 2500 adhérents avant leur scission, et 450 de plus le 21 septembre, ils seraient en réalité beaucoup moins. « Une quinzaine de cadres pour 200 adhérents » avant la scission, selon un proche du dossier, et une cinquantaine de cadres du FN aujourd’hui – dont les maires FN de Brachay (Haute-Marne) et de Cogolin (Var). En Bretagne historique en revanche, seul quelques élus ont quitté le FN, dont Alain Avello et le secrétaire départemental adjoint du Morbihan, Eric Fordos.

    Nous avons interviewé Alain Avello, qui sera chargé du développement des Patriotes en Pays de Loire et Bretagne administrative.

    Breizh Info : Alain Avello, quelle est votre impression après le départ de Florian Philippot et du vôtre ?

    Alain Avello : Le choc, mais aussi le soulagement. Je savais que Florian Philippot allait quitter le FN, je savais même quand, mais ça m’a quand même fait un choc de quitter une famille politique pour laquelle j’ai beaucoup donné. Il était clair qu’avec le trio Bay, Bilde et Aliot qui a pris tout le pouvoir autour de Marine, Florian Philippot ne pouvait pas continuer.

    Breizh Info : ce n’est qu’une question de personnes ?

    Alain Avello : Non, d’idées. Ils ont des idées plus libérales économiquement et plus conservatrices socialement qui ne sont pas les nôtres. Je suis, comme Philippot, au nombre d’isolés de la gauche patriote qui ont rejoint le FN pour que nos idées soient entendues, et non étouffées.

    Breizh Info : Que pensez-vous de votre succession en Loire-Atlantique ? Eléonore Revel a été nommée chargée de mission, c’est à dire secrétaire départementale par intérim, et elle a toutes les chances de le devenir après vous.

    Alain Avello : Eleonore Revel a encore beaucoup à apprendre. Le plus compétent, le plus fidèle, c’est Gauthier Bouchet.

    Breizh Info : Contrairement au Grand Est, l’influence des Patriotes au sein du FN en Bretagne historique apparaît très limitée ?

    Alain Avello : En Bretagne historique ? Je ne comprends pas.

    Breizh Info : En Bretagne administrative et en Pays de Loire si vous préférez.

    Alain Avello : Ah oui. Je peux vous annoncer que trois cadres du FN44 vont quitter le FN pour rejoindre les Patriotes, l’un d’eux est le responsable de la 5e circonscription Jean-Jacques Valiet [qui venait d’être nommé par Avello, NDLA] ainsi qu’un conseiller régional de Bretagne.

    Breizh Info : Est-ce que Philippot ne paye pas aussi une stratégie présidentielle catastrophique, qui a conduit au ratage du débat du second tour et à l’élan brisé du FN ?

    Alain Avello : Il a été bouc-émissarisé. Florian comme son frère Damien se sont contentés de faire des notes pour Marine, qui a été mal conseillée et complètement dépassée. Ses conseillers, que je ne nommerai pas, se sont faits avoir comme des enfants par les propos de Macron comme quoi, si elle était agressive, il quittait le plateau. Alors elle a été agressive, et comme elle a vu que ça ne marchait pas, elle a perdu ses moyens. Elle a voulu aussi superposer ses positions avec celles de Dupont-Aignan, et ça a donné un cafouillage monstre sur l’euro et l’Europe.

    Breizh Info : Après la grosse machine du FN, les Patriotes ne tomberont-ils pas au néant politique ? C’est une toute petite structure…

    Alain Avello : On va se constituer en parti très probablement et rechercher des alliances. Du côté de Nicolas Dupont-Aignan, pourquoi pas, mais nous n’excluons pas des alliances à gauche.

    Breizh Info : Dernière question. Vous avez été élu avec les voix du FN, pas des Patriotes. Allez-vous rendre votre mandat de conseiller régional ?

    Alain Avello : Les Vendéens savaient que je suis un proche de Florian Philippot. Je suis parfaitement à l’aise avec mon mandat et je ne le rendrai pas. Je continuerai mes combats – par exemple contre la fermeture de classes et la réduction des moyens de l’Éducation nationale en milieu rural – sous les couleurs des Patriotes.

    Propos recueillis par Louis-Benoît Greffe

    Crédit photo : Breizh-info.com
    [cc] Breizh-info.com, 2017, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine


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  • Mélenchon ne voyage qu’en classe affaires, loin du peuple et des mauvaises odeurs…

    La couchette, l’oreiller en plumes, la couette douillette, le champagne et les verrines au foie gras, six voyageurs par travée quand les autres s’y entassent à dix les genoux sous le menton… On le comprend, le gars Mélenchon, la classe affaires, c’est tout de même plus confortable pour s’envoyer en l’air que les bétaillères du petit peuple !

    Il est comme ça, notre leader de La France insoumise : il aime son confort. Alors la semaine dernière, pour son petit raout à La Réunion pendant que la valetaille se disputait les merguez à la Fête de l’Huma, il s’est offert – pardon, nous et nos impôts lui avons offert – un aller-retour en classe affaires. 11.000 km dans chaque sens, les orteils en éventail.

    J’étais à La Réunion en juillet dernier. J’ai voyagé sur Air Austral, une compagnie moins onéreuse et plus accueillante – eh oui ! – que notre prétentieuse Air France. Un 747 flambant neuf avec un pont pour accueillir les VIP en route vers les tropiques. Le temps de m’acheminer vers la sortie (il faut débarquer 500 passagers), j’ai discuté avec le steward de ce service, nouveau sur ces vols, qui permet à des passagers fortunés de ne pas être contraints de frayer avec le petit peuple. Je l’interroge sur la clientèle… Il reste évasif. Je lui dis alors : « C’est surtout destiné aux politiques qui viennent faire la danse du ventre à chaque campagne électorale, non ? » Réponse : « Vous avez tout compris. »

    Jean-Luc Mélenchon n’a toujours pas digéré son échec à la présidentielle, répétant à qui veut l’entendre – ou ne le veut pas, d’ailleurs – qu’il devrait être à l’Élysée. Et s’il était à l’Élysée, il aurait son Air Force One à lui. Raison pour laquelle, sans doute, il ne colle son auguste derrière que dans des fauteuils de première classe. Quoique… en 2013, déjà, interrogé au Salon du Bourget alors qu’il testait un nouveau siège, le défenseur des « gens », et surtout des « petites gens » à ce qu’il dit, déclarait : « J’ai passé l’âge d’aller me faire briser le dos en classe économique parce qu’ils vous mettent comme des sardines là-dedans. C’est une honte ! Le transport aérien, les trois quarts du temps, est extrêmement désagréable. »

    Et dire que tant de gens rêvent de pareils désagréments !

    Mélenchon est donc allé à La Réunion en classe affaires : coque enveloppante, siège qui devient « lit spacieux », presse et cinoche à gogo, casque « réducteur de bruit », téléphone individuel, oreiller en plumes « antiallergique », couette légère, restauration haut de gamme par des chefs étoilés, vins fins et spiritueux… Elle est pas belle, la vie de défenseur du peuple et de l’opprimé ?

    Vous me direz que son inspirateur Robespierre se faisait, lui aussi, habiller et perruquer par les meilleurs faiseurs…

    Petit détail en passant : notre ami Mélenchon ne voyage pas seul. Il lui faut quelques porte-flingues et porte-valises. Ainsi mesdames Mathilde Panot et Danièle Obono, députées de La France insoumise, accompagnaient-elles sa majesté Mélenchon dans son déplacement vers la lointaine île Bourbon. Et où ont-elles voyagé, ces dames ? Non, pas dans la soute quand même, mais en classe éco.

    Interrogée par CNews sur les privilèges que s’octroie le Líder Máximo, Danièle Obono a répondu, gênée : « C’est quand même un voyage d’au moins dix heures. » » Certes, mais c’est dix heures pour tout le monde, les genoux sous le menton ou vautré dans son lit, une coupe de champagne à la main !

    Marie Delarue

    Source : http://www.bvoltaire.com


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